Sur 32 hectares, seront plantés des arbres de haute tige. Un acte pour l’environnement, et pour préserver l’agriculture, demain, des aléas climatiques.
« Les bénéfices de ces plantations reviendront au fils d’Antoine dans quelques dizaines d’années. » Christophe Piquet voit loin. C’est parce qu’il est en accord avec lui-même (ce ne fut pas toujours le cas, lire l’encadré ci-contre). Passionné par la vie, l’arbre est pour lui tout un symbole, et ce, d’autant plus qu’il est persuadé que « dans quelques décennies, seules les fermes équipées en agroforesterie pourront continuer à faire de l’agriculture avec les changements climatiques ».
A la suite d’une expérience chez Dominique Bordeau, agriculteur à Peuton, fervent partisan de l’agroforesterie, Christophe Piquet a pris conscience des enjeux agro-environnementaux. « Un champ planté d’arbres bénéficie, en plein “cagnard”, de l’ombre et du soleil, ce qui permet aux cultures (blé, maïs, quinoa, betterave, herbe...) de pousser et au sol de refroidir d’un degré. Les arbres fertilisent les sols par leurs feuilles et lui apportent des minéraux. Ils retiennent l’eau, ce qui évite l’érosion. Les animaux gagnent en confort. »
Le lieu restera ouvert
Christophe et Antoine Piquet ont laissé mûrir leur projet estimé à 25 000 € (dont 80 % d’aides attendues). Le samedi 1er décembre, ils le mettront à exécution. 32 hectares seront transformés en agroforesterie. « Une rangée d’arbres tous les 30 m, et un arbre tous les 8 m. »
Le sol est prêt. « Chaque trou de 70 cm de profondeur par 40 cm de diamètre comporte de la terre fine en attente de bois déchiqueté et compost. Les essences : noyers, cerisiers, chênes sessiles, châtaigniers, alisiers, merisiers ont été choisies par un organisme angevin en fonction du terrain. On plante pour les nouvelles générations. »
Pratique - Toutes les personnes sensibilisées à l’environnement sont invitées à venir planter leur arbre ou celui de leur enfant à leur nom, samedi 1er décembre à 14 h. Le lieu boisé restera ouvert par la suite. Les gens pourront revenir voir les arbres grandir.
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du 9 novembre 2018.
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