Depuis la création de la commune nouvelle au 1er janvier 2017, quels sont les points positifs ?
Maryline Lézé : Je pense que la commune nouvelle a son intérêt de par la réorganisation territoriale. L’état a multiplié par trois la taille des communautés de communes, en augmentant leurs compétences obligatoires. Et derrière, il faut que les communes s’adaptent pour garder pleinement leur identité communale et ne se retrouvent pas comme des pions sur un grand échiquier.
Il est vrai que nos communes n’étaient pas forcément en capacité de pouvoir être le relais des politiques intercommunales ou du Pays segréen. à un moment donné, pour être relais de ces compétences qui sont de plus en plus complexes, il nous faut nous aussi des services derrière en capacité de les prendre et de les relayer. L’élu doit être pleinement au fait des politiques, maîtriser le dossier et être présent régulièrement. Avec nos communes rurales, on aurait eu du mal à être présent partout. La commune nouvelle vient apporter une réponse pour la déclinaison des compétences sur le territoire, avec des moyens adaptés.
Et autour de la table intercommunale, on est aujourd’hui sept représentants qui parlons d’une même voix pour l’ensemble d’un territoire.
Justement, Les Hauts-d’Anjou a-t-elle trouvé sa place au sein de la CCVHA ?
La “comcom” a une assise confortable pour exercer certaines compétences que nous n’avons pas au sein des communes ; par contre, concernant certaines compétences de proximité, la commune à toutes les capacités de les exercer de manière efficace et à moindre coût. [...] Où je suis déçue au niveau de la “comcom”, c’est qu’elle n’a pas reconnu les communes nouvelles dans cette déclinaison des compétences pour leur déléguer un peu plus de compétences.
La suite de l'entretien à retrouver dans le Haut Anjou du 7 décembre 2018, édition papier ou numérique.
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