Constance Philippe mène le projet d’une micro-crèche Montessori. «J’ai été accompagnée par le groupement des créateurs du service de Mission locale qui aide au démarrage du projet. On voit s’il est adapté à sa personnalité, si cela correspond à ce que l’on veut faire», explique la jeune femme de 23 ans originaire de Saint-Berthevin.
Elle a aussi suivi une formation de six semaines avec la BGE, bureau de gestion des entrepreneurs.
70% de la capacité
«J’aimerais ouvrir ma micro-crèche en 2020, mais cela pourrait être en 2021.» Elle comprendrait dix places.
Le principe Montessori repose sur «le respect et l’écoute des besoins de l’enfant avec du matériel adapté. Il y a un véritable engouement et intérêt des familles vers la méthode Montessori.»
Et de continuer : «J’en serai la gestionnaire. J’embaucherai un éducateur de jeunes enfants, un auxiliaire de vie et deux CAP petite enfance en temps partiel. Pour qu’elle soit rentable, je devrai atteindre 70 % du taux de capacité en heure.»
La micro-crèche ouvrirait de 8 h à 19 h « mais je peux aussi commencer dès 7 h ».
Trouver un financeur
Et de poursuivre : «Il y a deux possibilités pour ouvrir la micro-crèche : soit sur le mode Paje où ce sont les parents qui reçoivent les aides directement, ou en mode PSU Prestation service unique. Je privilégie ce dernier système. L’avantage c’est que le tarif de chaque place (8,50 €/h) serait financé à 33 % par une mairie ou une entreprise. Le reste à charge serait pour la famille. Une qui touche le RSA n’aurait à donner que quelques centimes par heure, tandis que le foyer qui gagne plus de 6000€/mois ça sera 3 € / h.»
Le souci c’est qu’il faut donc trouver une structure qui finance. «Cela lui donnera le droit de réserve des places pour ses salariés. Et plusieurs entreprises peuvent s’accorder pour financer.»
Des contacts pris
La jeune femme titulaire du Bafa, d’un CAP petite enfance passée en candidat libre et qui a été durant un an éducateur de jeunes enfants, pourrait ouvrir la première micro-crèche Montessori de la Mayenne si elle trouvait un local. «Je souhaiterais du côté de Craon, près d’un axe important.»
La jeune femme a déjà pris contact avec quelques maires locaux, le service économie-emploi du Pays de Craon et d’autres professionnels. «Si je ne trouve pas dans le Pays de Craon, j’irai vers Château-Gontier où un projet d’école Montessori est en cours.»
Les personnes intéressées peuvent répondre à un questionnaire sur leur besoin de garde à l’adresse https://fr.surveymonkey.com/r/DZFMWSM
Contact : 06 04 15 79 48.
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