Les lézardes sont flagrantes. Le long des murs et principalement autour des ouvertures. Plusieurs habitants de Contigné, commune déléguée des Hauts-d’Anjou, ont subi les aléas du temps. Et par temps, il faut comprendre l’important épisode de chaleur et de sécheresse de l’été dernier.
« Il y a de plus en plus de fissures qui évoluent avec la chaleur, raconte Jérôme Réolon, 37 ans, qui vit à Contigné depuis 2014. Avec sa compagne Valérie, ils ont acheté une ancienne ferme dans un lieu-dit, dans la campagne contignéenne. Et ils sont formels : « Toutes ces fissures sur la maison, elles n’étaient pas là quand on est arrivé. On avait pris des photos quand on a acheté », explique le couple.
Ces fissures sont peu à peu apparues au cours de ces dernières années à cause de la composition du sol. « Ici, c’est argileux, avec la chaleur, l’argile se rétracte et il y a des mouvements de sol », détaille Jérôme.
Se manifester avant fin janvier
La mairie déléguée de Contigné (Les Hauts-d’Anjou) va donc déposer une demande officielle de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle auprès de la Direction départementale des territoires. « Même s’il n’y a aucune garantie que cela soit accepté », Michel Thépaut, le maire délégué, invite donc « les habitants de la commune qui auraient subi des dommages de fissures sur leur habitation ou autre bâtiment, à la suite de l’épisode de chaleur et de sécheresse de l’été dernier, à déposer en mairie une déclaration avant la fin du mois de janvier en précisant les coordonnées, et un descriptif sommaire des préjudices et quelques photos. »
La suite de l'article à retrouver dans le Haut Anjou du 18 janvier 2019, édition papier ou numérique.
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