A la retraite, avec sa femme, Annick, Paul Veillon multiplie le nombre de sorties nature. «A chaque fois, je fais environ 250 photos, déclare le chasseur d’images. Pour en faire des belles, c’est tôt le matin et au coucher du soleil. C’est là que le rendu est le meilleur.»
Après avoir écumé les sites publics de La Rincerie ou l’étang de la Morinière, le photographe amateur en est revenu. «Être deux heures à l’affût, et voir ses efforts anéantis par des joggeurs ou promeneurs avec leurs chiens, me perturbaient. Je me suis tourné vers le domaine privé.»
Spécialisé dans les oiseaux
Son autre passion, qu’est la plongée, l’a amené à se spécialiser dans les oiseaux aquatiques. «Nous allons régulièrement dans le parc régional de la Brenne (région Centre-Val-de-Loire). L’été, je peux rester presque huit heures sur l’affût flottant, de 5 h à 9 h et de 16 h à 21 h. J’attends, à bon vent, pour ne pas me faire repérer.»
Ce vendredi 5 avril, Paul Veillon montrera 70 espèces d’oiseaux. Il abordera la migration, présentera son matériel, un Nikon D810 504 mm, ses affûts... Il évoquera la vie des petits mammifères : renards, blaireaux, écureuils, ragondins, hérissons, chevreuils. «Beaucoup de gens ignorent la richesse faunistique qui existe encore en Mayenne.» Pour combien de temps encore ? «Il y a moins de passereaux cette année, du fait du recul des insectes...»
Pratique - Vendredi 5 avril à 20 h, salle du Vigneau à Ménil, diaporama photos sur la faune sauvage locale, par Paul Veillon, et projection d’un film sur la Brenne, pays des mille étangs, par Gérard Chédemail et Philippe Lemoine. Entrée gratuite.
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 5 avril 2019.
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