Le rapporteur public a préconisé le 28 mai à la cour administrative d’appel de Nantes de rejeter, à nouveau, les recours des Amis du Pays de Flée et de neuf riverains, qui veulent toujours faire annuler les permis de construire délivrés en 2015 aux trois éoliennes prévues à Segré et L’Hôtellerie-de-Flée.
Déboutés une première fois par le tribunal administratif de Nantes en mars 2018, les requérants maintiennent que l’étude d’impact est « entachée d’omissions et d’inexactitudes ».
Des projections de glace
Les mesures compensatoires sont également « insuffisantes », à leurs yeux.
Les riverains redoutent aussi des « projections de glace » depuis les pales de ces éoliennes de plus de 50 m de haut, l’hiver, sur les véhicules qui empruntent, au sol, la route départementale 923 Segré/Château-Gontier.
Mais « les requérants ne démontrent pas, au-delà de leurs affirmations, que la méthode (retenue par la Ferme éolienne du Haut Segréen, NDLR) serait inappropriée », considère le rapporteur public. « Même s’ils sont perfectibles, les documents photographiques permettent de se faire une idée assez précise de l’intégration du projet dans le paysage. »
La suite de l'article à retrouver dans le Haut Anjou du vendredi 7 juin 2019, édition papier ou numérique.
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