Comment avez-vous vécu cette dernière course de Posilox ?
Christine Darchy : Émotionnellement, c’était très fort. C’est une course hors-norme - la plus longue du monde avec 7 300 mètres -, donc on a toujours un peu peur pour le cheval. On se demande si ce n’est pas la course de trop. Ce sont des moments incroyables mais très stressants.
Il termine sa carrière sur une deuxième place. Pas trop déçu ?
Michel Darchy : Pas du tout. Nous sommes très satisfaits. Il a fait une très belle course et il n’a pas de problème physique, c’est le principal.
Vous êtes surpris par l’enthousiasme qui s’est créé autour de Posilox ?
C. D. : On ne s’y attendait pas mais c’est vrai que beaucoup de gens du secteur s’y sont attachés. Il a vraiment son fan-club. Peut-être parce que c’est un cheval du coin, avec un entraîneur du coin et un jockey du coin. Il a fédéré un vrai public.
Comment expliquez-vous cette réussite incroyable ?
M. D. : On ne l’explique pas. Je ne pourrais pas dire pourquoi ça a marché avec lui. L’élevage, ce n’est pas notre métier, c’est une passion donc on a eu beaucoup de chance. Le père de Posilox était un étalon assez commun, d’ailleurs il n’a fait aucun autre champion. Je pense que c’est ce qui fait la beauté des courses, et en particulier du cross qui permet ce type de réussite.
Interview complète à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du 7 juin 2019.
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