Ballots, commune de 1 300 habitants, n’aurait dû organiser le rassemblement des communes aux noms burlesques qu’en 2020, « mais le désistement de Bénissons-dieu a bousculé les choses », expliquent le maire François Quargnul et Michèle Bourgeolet, la présidente de C’Ballots, l’organisateur. « On s’est dit qu’on pouvait relever le défi. »
800 hébergements, près de 3 000 repas...
Car cela en est bien un : accueillir 25 délégations de communes aux noms burlesques (sur les 40 que compte cette association), dont certaines comprennent jusqu’à 100 personnes, pour mettre en place une logistique énorme, recevoir plusieurs milliers de visiteurs, organiser tout un programme d’animations qui s’appuie en partie sur la trentaine d’associations locales, trouver 800 hébergements, prévoir entre 2 000 et 3 000 repas (cette mission sera confiée à un traiteur de Fougères habitué à organiser de telles quantités), etc.
Et mobiliser des bénévoles. « Nous les avions déjà pour 2020. Le fait d’avoir avancé le projet d’un an n’était pas plus mal car on est entré dans le concret plus vite, et c’est mieux pour conserver l’élan qui avait été créé. »
L’association C Ballots, d’une cinquantaine de membres est passée à cent. Ils sont répartis dans une dizaine de commissions depuis des mois. Le jour J, ils seront 200 à œuvrer. Le budget est colossal : 110 000 €, « dont 50 000 rien que pour la restauration. »
Découvrez les deux pages spéciales sur le festival dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 5 juillet 2019.
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