Une semaine après l’annonce de la mise en vente du château de Falloux, une chaîne de solidarité se met en marche. Elle est composée principalement de riverains, d’élus locaux et d’associations de défense du patrimoine. Chacun exprime sa colère…
La municipalité du Bourg-d’iré représentée par Sonia Renault, 4e adjointe chargée de la valorisation du patrimoine, revient sur la délibération de juin 2016 du conseil. « On a voté contre le projet éolien. Il va à l’encontre de la valorisation du village, du respect de notre identité. Ces valeurs que nous défendons sont inscrites dans une politique stratégique de long terme (…) On n’est pas contre les énergies renouvelables mais cela doit se faire de façon respectueuse, raisonnée avec l’objectif de ne pas casser notre tissu économique local. Nous avons la chance d’avoir un projet touristique qui se tient avec plusieurs prestataires et une économie qui va favoriser les circuits courts. Tout ça demain ça tombe à l’eau…»
Le projet est nul et non avenu
Une dynamique existe. Les Bourg-d’Iréens souhaitent la maintenir avec tous les maillons de la chaîne. «Les associations du patrimoine du secteur ont travailllé ensemble pour élaborer des projets avec tout le patrimoine du 19e siècle. A quoi ça sert que l’on passe du temps à préparer les choses si les élus décident de prendre les projets inverses», poursuit Isabelle de Pontevès, présidente de l’association Passé-Présent-Patrimoine.
Pour Anne Danjou, présidente de l’association Bien Vivre En Anjou, le projet re-présenté par Inersys-Syscom est nul et non avenu. «Les quelques modifications apportées - éoliennes plus hautes, plus larges et plus nombreuses - C’est la même soupe rechauffée.»
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 30 août 2019, édition papier ou numérique.
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