L’idée est partie de Marie Beauvais, la gérante du café Le Rendez-vous des sportifs.
«Quand j’effectuais mes séances de radiothérapie, j’ai rencontré une jeune fille qui paraissait triste. Elle me faisait mal au cœur car j’ai vu qu’elle n’avait pas les moyens de recourir à des soins supports.»
Ces derniers sont des soins annexes aux traitements contre la maladie, mais qui redonnent confiance en la personne.
Des soins chers, non remboursés
Il s’agit de soins esthétiques, de massages, etc. Jacqueline Peltier, en atteste, ils jouent un rôle dans la lutte contre la maladie. «J’ai perdu mes cheveux. Je ne me voyais pas mettre une perruque. Pour quoi faire ? Pour avoir la même tête tous les jours... Avant, je variais les coiffures avec mes cheveux. Mais en fait, en achetant des franges, j’ai vu que je pouvais changer... comme avant», glisse-t-elle.
Bien sûr, «ce n’est pas bien remboursé même si depuis le printemps, le remboursement des perruques s’est amélioré», souligne Jacqueline.
Il y a aussi les pommades indispensables car des «traitements peuvent vous brûler, et il faut des pommades spéciales et plutôt haut de gamme pour se soigner», expliquent-elles.
Idem pour le vernis à ongles qui là n’est pas qu’une fantaisie «mais un soin à part entière car il protège aussi les ongles. » Et d’énumérer d’autres exemple : « Un foulard adapté c’est 50 €.» etc.
Il y existe aussi des ateliers pour «réapprendre à dessiner ses sourcils quand on les a perdus.»
Article complet à retrouver dans notre édition du vendredi 13 septembre 2019
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