Les ex-Petites sœurs de Marie ont été relevées de leurs fonctions après un bras de fer contre les instances religieuses que nous vous expliquions dès octobre 2018. Une histoire qui est remontée jusqu’à Rome, au Vatican. Où en sont-elles aujourd’hui ?
Un conflit était né entre les Sœurs de Saint-Aignan-sur Roë, de Castelnau et de Lagardelle près de Toulouse d’un côté, et les instances religieuses, dont le Vatican, de l’autre.
Différents griefs
Une fusion d’Ehpad qui s’était mal passée était à l’origine du conflit. Il avait conduit les instances religieuses à vouloir imposer une nouvelle Sœur supérieure, ce qui avait été refusé par les Sœurs de Marie.
Elles entraient alors en résistance face à des rapports également réalisés par les autorités religieuses qui reprochaient différents griefs à cette congrégation dite traditionaliste.
L'impasse
Résultat : au bout de ce conflit très long, 32 sœurs de Marie (une congrégation fondée en 1965) mayennaises et toulousaines ont été relevées de leurs fonctions cet été (seules cinq ont accepté les conditions de Rome).
Elles en avaient émis le souhait devant « l’impasse » des différents recours.
En tenue civile
« Les Sœurs sont toujours en grande souffrance, c’est très difficile pour elles », explique le président du comité de soutien Marcel Mignot qui organise ce week-end son assemblée générale.
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Marcel Mignot indique qu’« elles ont quitté l’habit de la Congrégation de Marie rédempteur pour un autre qui se rapproche de la vie civile. Même si elles ont quitté officiellement les instances religieuses, qu’elles sentent qu’elles ont perdu un peu leur identité, elles sont dans la continuité de leur vie spirituelle. »
Le combat n'est pas fini
Où sont-elles installées aujourd’hui ? « Celles de Saint-Aignan-sur-Roë sont toujours dans leur maison mère, comme celles de Toulouse. Elles continuent leurs activités et travaillent auprès des malades. Elles continuent leurs autres actions ce qui leur permet de vivre comme avant. Elles avaient anticipé la décision du Vatican de les relever de leurs fonctions. »
Cependant, le combat n’est pas fini car « leurs deux avocats parisiens ont déposé plainte pour harcèlement moral », conclut le président du comité de soutien, Marcel Mignot.
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