La journée du jeudi 6 février 2020 restera une date importante pour le développement économique d’Anjou bleu communauté (ABC). A cette date, le contrat Territoire d’industrie a été paraphé à la mairie de Segré (Maine-et-Loire).
Pour rappel, la communauté de communes fait partie des 146 premiers territoires de France à être labellisés Territoire d’industrie en novembre 2018. Un programme qui tend au développement industriel en coordonnant l’Etat, la Région, les collectivités locales ainsi que les entreprises du secteur.
Douze hectares commercialisés depuis 2017
En toute logique, Gilles Grimaud a fait part de sa satisfaction de voir Anjou bleu communauté figurer dans ce programme :
C’est une véritable reconnaissance qui montre la dynamique économique de ce territoire. »
Le président de la communauté de communes n’a pas omis de rappeler que « depuis sa création en 2017, Anjou bleu communauté a commercialisé douze hectares et a en option douze hectares supplémentaires pour 2020. »
Au cours des deux dernières années, ABC a également enregistré la création ou le développement de douze entreprises. « Nous disposons aussi de 33 bâtiments-relais représentant 20 000 m² de surface. »
1 500 offres d’emploi
Ce programme qui a été signé le 6 février 2020 par les partenaires publics (État, Région, ABC, et le député), ainsi que les partenaires industriels et économiques, repose sur deux principes : le ciblage des entreprises et la gestion centralisée des compétences économiques.
« Trois enjeux essentiels sont ressortis : le recrutement, l’innovation et la simplification », précise Gilles Grimaud.
https://twitter.com/phbolo/status/1225503295508275203?s=20
Le député Philippe Bolo a également indiqué que l’objectif était de régler les problèmes de recrutement :
Nous avons 1 500 offres d’emploi sur le territoire et d’un autre côté des chefs d’entreprise qui sont obligés de brider leur capacité à répondre à des appels d’offres parce qu’ils manquent de personnel. »
Neuf fiches d'action Elus locaux et chefs d’entreprise se sont réunis à compter d’avril 2019 afin d’établir un diagnostic des forces et faiblesses du territoire. Le tout en trouvant des actions à mettre en place dans un délai de trois ans. Au total, ce sont neuf fiches d’action qui ont été établies et qui pourront donner suite à d’autres actions. Pour inciter l’arrivée de nouvelles forces vives, l’intercommunalité mise notamment sur un dispositif "emploi/logements". Gilles Grimaud a également cité d’autres exemples comme la création d’une pépinière d’entreprises, d’un espace de télétravail et de coworking, tout en pensant à la mobilité.
La présidente de la région des Pays de la Loire, Christelle Morançais, a indiqué : « Ce contrat est le fruit d’un travail collectif. Une de nos priorités est de renforcer l’attractivité et le développement de nos territoires. [...] »
« Il est donc important de valoriser nos entreprises et particulièrement l’industrie. Il faut se mobiliser et être fier de porter haut les valeurs de cette industrie. »
L’industrie, ce n’est pas celle d’hier, ce n’est pas l’image véhiculée par celle de Zola. C’est celle d’aujourd’hui et surtout c’est celle de demain. Nous accompagnons nos entreprises sur trois défis essentiels : l’innovation qui n’est pas réservée aux grands groupes, l’international (mise en place du Team France export) et l’emploi qui est le combat des combats.
https://twitter.com/C_MORANCAIS/status/1225484273223860224?s=20
La présidente de la région a également rappelé qu'« en Pays de la Loire, nous avons le taux de chômage le plus faible de France mais les chefs d’entreprise rencontrent des difficultés de recrutement.
L’objectif est de faire front commun avec la mise en place du plan de bataille pour l’emploi en mars 2018 […] Il faut par exemple des formations correspondant aux besoins des entreprises, des aides au logement, à la mobilité, à la garde d’enfants… »
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