Le projet d’extension du parcours minier n’est pas encore complètement ficelé. Mais les anciens mineurs et fils de mineurs y croient dur comme fer.
Ils sont venus en nombre samedi 8 février, salle de l’abbaye à Nyoiseau, en Maine-et-Loire, participer à l’assemblée générale de l’association des mineurs de fer de l’Anjou.
Un parcours déjà largement documenté
Le président Marc Beluet y a détaillé, étape par étape, les nouvelles animations qui vont venir étoffer un parcours minier déjà largement documenté.
Depuis son inauguration le 24 septembre 2018, le compteur installé à l’entrée du site n’arrête pas de tourner. Il affiche presque 13 000 visites en seize mois.
« On aurait pu s’arrêter là », poursuit Marc Beluet, en relevant le menton pour interpeller l’assemblée.
On a encore de l’énergie
Dans la salle, des voix de mécontentement se font entendre. Le président esquisse un large sourire avant d’ajouter :
« On a encore de l’énergie. On va en mettre une deuxième couche. » Plusieurs visages s’illuminent quand il explique que ce nouveau projet va redonner un supplément d’informations aux visiteurs.
Les 10 000 € d’excédent dans les caisses de l’association laissent les coudées franches pour poursuivre la réflexion en toute quiétude.
Quatre nouvelles étapes
Quatre nouvelles étapes sont dans les cartons. Marc Beluet les a présentées sommairement.
La première se résume à une mise en situation des différentes phases de travail, à partir d’un gros bloc transformé en minerais de fer.
La deuxième étape est un autre challenge confié à l’artiste Thomas Jourdan. Son but est d’expliquer à l’aide d’une grande maquette de deux mètres de hauteur, à quoi servait la Recette, comment elle fonctionnait.
L’étape 3 consiste à expliquer les différents travaux réalisés au fond de la mine, à l’aide d’un photo-montage.
Trop peu d’enfants de mineurs adhèrent
L’étape 4 est certainement l’une des plus attractives pour le public. L’idée est de faire découvrir les énormes machines qui se trouvent à l’intérieur de Centrale 3.
Sachant que l’accès est interdit aux personnes, l’association prévoit de construire un escalier et d’aménager une plateforme sécurisée à l’intérieur du bâtiment.
Une vue sur 90% des machines
Cet espace devra être capable d’accueillir des groupes de 20 à 30 personnes, ayant une vue sur 90% des machines.
Il faut qu'on s'accroche
« Ce n’est pas gagné. Il faut qu’on s’accroche. C’est un bâtiment communal. Il nous faudra du temps pour obtenir les autorisations administratives et monter les dossiers », poursuit Marc Beluet.
L’autre projet des anciens mineurs est de transmettre l’histoire de la mine aux jeunes générations.
« Nous devons nous mobiliser car nous avons encore trop peu d’enfants de mineurs qui adhèrent. »
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