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En février 2020, deux jeunes de Segré (Maine-et-Loire) témoignaient du gaspillage alimentaire dans les rues de Segré (©photo transmise au Haut Anjou)[/caption]
Meubles, vêtements, chaussures mais surtout une grande quantité d’aliments. En février, deux jeunes Segréennes témoignaient au sujet de l’incroyable gâchis qu’elles découvrent depuis plusieurs mois dans les rues de Segré (Maine-et-Loire) et ses environs.
A force de se prêter au jeu des “encombrants”, c’est-à-dire à la récupération des objets encore utilisables mais jetés par les habitants, elles avaient également remarqué des quantités importantes de nourriture déposée au pied de certains points de tri.
Des pistes pour éviter le gâchis
En complément de cet article, le Syndicat intercommunal du Segréen pour le traitement des ordures (Sisto) confirme que « le gaspillage alimentaire est une réalité dans le Segréen et [...] propose quelques pistes pour éviter le gâchis. »
André Bellier, président du Sisto, explique que « ce gâchis alimentaire s’explique souvent par l’incompréhension des dates de péremption. »
Donner plutôt que de jeter
Pour les foyers qui en sont équipés, les aliments périmés peuvent être déposés dans le composteur.
La viande, os, poisson, arêtes sont toutefois à proscrire. « En dernier recours, les aliments périmés sont à déposer avec les ordures ménagères (mais retirer les emballages qui se recyclent). »
Comme cité dans le témoignage des deux jeunes femmes, on constate également un gâchis de nombreux objets au pied des conteneurs de tri, poursuit André Bellier. Meubles, objets de décoration, vaisselle... ces objets, très souvent en bon état, pourraient être déposés auprès des associations de l’économie sociale et solidaire du Segréen, tels que l’Arbre vert ou encore Saint-Vincent-de-Paul, et ainsi avoir une seconde vie. »
(Les encombrants hors d’usage doivent, eux, être déposés en déchèteries).
https://www.youtube.com/watch?v=piFNvdzSjr0&feature=emb_title
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