Des salles de consultations spécifiques ont été mises à disposition des médecins à Cossé-le-Vivien, Craon (deux cabinets au pôle santé) et Renazé (deux cabinets au pôle santé).
Leur but : "Que les professionnels puissent bénéficier d'un lieu distinct de leurs cabinets afin de recevoir des patients qui ont un peu de toux et de fièvre", explique Christophe Langouet, vice-président de la communauté de communes du Pays de Craon (Mayenne) et maire de Cossé-le-Vivien (Mayenne).
Il faut rester dans la voiture
Dans sa commune dont il est maire, il s'agit de la salle des associations "où quatre stationnements de voitures devant sont prévus et réservés pour recevoir les patients. Ils doivent rester dans leur voiture et son appelés un par un ensuite", explique Christophe Langouet.
Cette organisation a été le fruit d'un "travail avec le groupement de coopération sanitaire (GCS)" qui en avait fait la demande. Elle permet de ne pas mélanger les publics et de rediriger le patient vers les services adéquates en fonction du diagnostic.
Pour être consulté dans ces salles dédiées, il faut avoir pris rendez-vous au préalable avec son médecin. "C'est lui qui ensuite fixe l'heure du rendez-vous à la salle réservée pour cela. Il n'y a pas d'horaire d'ouverture spécifique car c'est à la demande".
Huit sites pour garder les enfants
Une organisation rapide qui fait écho à celle mis en en place également par la communauté de communes pour la mise en place de sites d'accueils des enfants de parents "aux métiers obligés comme les soignants mais aussi professionnels de supermarché, les routiers, ceux qui travaillent à l'approvisionnement en eau potable..."
Nous avons mis en place huit sites d'accueil sur tout le territoire, dont un pour les moins de trois ans. Nous demandons aux familles de privilégier d'autres alternatives de garde, mais si elles ne peuvent pas, nous recevons les enfants dans la limite du nombre imposé par l'Etat."
L'édile salue également les initiatives publiques ou privées qui font que des nouvelles solidarités se créent. "De notre part, à la mairie, nous imprimons les devoirs des enfants pour certaines familles qui n'ont pas Internet. Et nous leurs donnons sous enveloppes".
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