Comme les soignants, les salariés des magasins d'alimentation, les gendarmes ou les pompiers, les personnes travaillant des les boulangeries sont en première ligne face à l'épidémie de coronavirus. A Château-Gontier-sur-Mayenne, le confinement bouleverse le fonctionnement des boulangeries.
Pour respecter les mesure barrières, le rapport à la clientèle est plus distant et le recours au gel hydroalcoolique très fréquent.
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A la boulangerie La Chery, Cathy Boivin confie :
"C'est compliqué de gérer l'accueil des clients car il y a moins de convivialité et plus de stress. Avec la vendeuse, on travaille chacune un après midi sur deux pour se relayer".
Cathy Boivin assure que les échanges entre les boulangeries sont constructifs pour que les clients puissent trouver du pain. "On a modifié nos horaires pour essayer de garder nos équipes en forme en leur permettant de prendre un maximum de repos. On s'est mis d'accord avec les autres boulangeries du faubourg. Nous sommes très solidaires".
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Aussi, elle doit parfois faire preuve de pédagogie auprès de certains clients : "Certains font des stocks de pain sans avoir passé commande avant de venir. Mais, de notre côté, on se sent obligés de garder du pain pour que tout le monde puisse en trouver. Ce n'est pas toujours simple. A l'inverse, nous avons eu des journées où nous avons dû jeter du pain ou de la pâte ".
Un seul client dans la boutique
A la boulangerie Yohan et Paméla, les mesures sont sensiblement les mêmes. Pamela Rousseau, co gérante, détaille :
"On a adapté nos horaires aussi. On s'arrange avec les autres commerçants du faubourg. On a installé une vitre devant la caisse. On utilise du gel hydroalcoolique et des masques même s'il n'est pas possible de les porter tout le temps".
Aussi, cette boulangerie a décidé de faire entrer les clients un par un, afin d'être assurée que les distances de sécurité seront respectées.
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