[caption id="attachment_32727449" align="alignnone" width="800"] Géraldine Ménard, Charly Merlet, Angélique Durand Abner et Léa Leroy
au cœur de l’action au CHU d’Angers (Maine-et-Loire). (©photo transmise au Haut Anjou)[/caption]
Mardi 24 mars 2020, Charly Merlet, étudiant infirmier de 23 ans, intégrait le CHU d’Angers (Maine-et-Loire) pour venir en aide au corps médical dans la lutte contre la pandémie de coronavirus.
Originaire de Brain-sur-Longuenée, commune déléguée d'Erdre-en-Anjou, Charly est en troisième année en soins infirmiers à l’Institut Anne d’Olonne. Il répond à quelques questions, une semaine après son arrivée.
Comment s’est passée cette première semaine au CHU ?
"Au mieux... Nous sommes parfaitement accompagnés dans nos missions à mener, si bien que j’ai tout de suite pris conscience que ça allait me permettre de développer de nouvelles compétences, en particulier dans l’univers où nous évoluons : la pharmacie."
Nos commandes et nos rangements permettent une répartition plus fluide dans les services. On se rend compte des énormes besoins en médicaments dans une structure imposante comme le CHU d’Angers."
Quel est votre ressenti en approchant les soignants sur le terrain ?
"Très curieusement, nous savons que nous avons été appelés en renfort mais on ne perçoit pas vraiment que nous sommes au cœur d’une pandémie. Chacun le sait mais semble dans le contrôle, responsable dans l’action, et surtout ne voulant pas céder à toute forme de psychose."
De notre côté, on réalise que notre présence allège des postes pour que les concernés habituellement puissent agir ailleurs. Il y a une immense solidarité dans les rangs... C’est comme une chaîne humaine pour endiguer un problème majeur."
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"On sent beaucoup de détermination. Les services qui traitent le coronavirus sont très à part et il y a une grande discrétion à ce sujet."
Et votre famille, comment vit-elle votre présence au CHU ?
"J’imagine qu’ils préféreraient tous me garder bien à l’abri dans la maison familiale, mais ils ressentent aussi une certaine fierté. On dit que notre pays est en guerre contre un ennemi invisible, difficile à cerner... C’est une formule, mais ça dit bien les choses."
On ne gagnera que si on apporte tous notre contribution. Si je n’avais pas été appelé au CHU, j’aurais proposé d’aider autrement."
"C’est certain, après parfois 7 h 30 de présence par jour au CHU, il me reste peu de temps pour mon mémoire. Alors, j’y travaille tout le week-end."
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