Brice Marsollier des Serres renazéennes (Mayenne) a passé une saison des Rameaux "compliquée" à cause du confinement lié à l'épidémie de Covid-19, qui a empêché les familles de fleurir les tombes de leurs défunts.
"Nous ne vendons les cinéraires qu'à cette époque là", indique-t-il. Lui et son équipe en avait préparé 4 000. "On en a vendu 150", explique-t-il. "Nous en avons livré dans les cimetières de Renazé et Saint-Saturnin-du-Limet, un peu plus que d'habitude, mais ça ne rattrape pas tout."
Ce sont encore des "milliers d'euros qui s'en vont."
D'habitude, la vente des cinéraires permet de nous payer sur le début d'année."
Son entreprise comme d'autres qui ouvrent toujours (car elle possède une partie maraîchage) "n'est pas en chômage partiel, donc nous n'aurons aucune indemnité pour couvrir les pertes", souligne-t-il, lui qui avait déjà subi de grosses pertes lors de l'épisode de grêle l'année dernière.
Même ceux qui travaillent galèrent", résume-t-il.
Sur la partie horticole qui représente 20% de son chiffre d'affaires, il est inquiet, car "je pense que beaucoup ne vont pas faire de plantations de fleurs si cela continue."
Le maraîchage en plein boom
En revanche, la partie maraîchage se porte bien. "Nous sommes submergés par les clients, nous en voyons que nous ne voyions jamais. Certains de Renazé même."
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Un afflux qui se conjugue avec une saison très intense en terme de travail. "Nous sommes à la sortie de la saison hiver et dans le début de celle de printemps. J'ai des collègues qui n'arrivent plus à fournir car leurs serres ne sont pas chauffées. Nous elles le sont, donc on y arrive, on va réussir à tenir."
Les Serres renazéennes ont développé leur partie livraisons (à Craon le samedi matin ; à Pouancé le vendredi après-midi ; dans le cadre du Drive fermier le jeudi après-midi ; et à la charcuterie Raimbault de Cossé-le-Vivien le mardi après-midi) et créé un site Internet pour cela. "Il vaut mieux commander" par mail ou téléphone, conseille-t-il.
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