Les Jardins de Toscane de Craon (Mayenne), une institution locale car gérée depuis cinq générations par la famille Rocher, gèrent la situation du mieux qu'ils le peuvent, mais ça reste difficile.
"Nous sommes fermés depuis le début du confinement, mais là on rouvre avec un système de drive où les clients récupèrent leurs colis", explique Eric Rocher, le gérant.
L'équipe tourne à cinq, "les employés ont été mis au chômage partiel au début du confinement, mais ils viennent de reprendre."
Entre temps, les Jardins de Toscane ont pu proposer leurs plans pour le potager au U-Express de Craon, à Christophe Moulard, producteurs de fruits, et ont pu livrer au cimetière à l'occasion des Rameaux.
"Avec les livraisons, nous avions un travail monstre !"
Eric Rocher : "C'est inquiétant. On ne fera pas les mêmes chiffres que d'habitude malgré nos efforts et la solidarité qui s'est opérée autour de nous. On fait 70% de notre trésorerie en temps normal à cette époque. On devrait vendre bien davantage de fleurs liées aux Rameaux, mais aussi les lierres, etc."
"On reçoit 300 appels par jour" pour l'activité potager
Difficile quand seule la partie potager fonctionne. "On peut cependant acheter des fleurs si c'est en complément de plants potagers", indique-t-il.
L'activité potager, elle, est en plein boom. "On est submergé. On reçoit 300 appels par jour ! Je pense que comme les gens s'ennuient un peu à la maison, le fait de faire son potager les occupent."
Il espère que la situation sanitaire s'améliore pour que le déconfinement puisse être annoncé "mais je ne pense pas que ce soit pour tout de suite. Pour nos portes ouvertes de mai, je pense donc que c'est compromis."
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