C’est une étape importante dans la pandémie du coronavirus. Le CHU d’Angers (Maine-et-Loire), avec 32 autres établissements, ont lancé l’étude “Hycovid” pour déterminer l’efficacité de la chloroquine sur le virus.
L’hydroxychloroquine nourrit de grands espoirs dans le monde, notamment depuis la publication de résultats du docteur Didier Raoult à Marseille, qui font beaucoup parler.
"Le doute n'est pas permis"
La région des Pays de la Loire a annoncé vendredi 10 avril 2020 qu'elle s’engageait, à hauteur de 300 000 €, pour soutenir cette étude.
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« Face à l’urgence sanitaire, le doute n’est pas permis », annonce Christelle Morançais, présidente de Région.
Ou la chloroquine permet de traiter efficacement les malades et il faut en généraliser l’usage ou c’est le contraire et il faut évidemment en tenir compte ; dans les deux cas il faut que nous soyons fixés rapidement. »
https://twitter.com/C_MORANCAIS/status/1248615286548258818?s=20
Jusqu'à 1300 personnes dans l'étude
Présentée mardi 31 mars 2020, “Hycovid” est proposée à des patients jugés à risques et de plus de 75 ans, qui peuvent présenter des difficultés respiratoires mais qui ne sont pas placées sous oxygène.
L’étude pourra inclure au maximum 1300 personnes. « 650 recevront un placebo et 650 autres l’hydroxychloroquine », annonce le CHU d’Angers. Coût de l’étude : 850 000 €.
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