Voici plus d'un mois que le confinement a été décrété sur le territoire national en raison de la pandémie de coronavirus. Les achats alimentaires sont devenus pour beaucoup la seule sortie autorisée. Mais une certaine anxiété s’est installée dans le fait d’aller les faire dans les grandes surfaces.
Bon nombre de familles du Bourg-d’Iré, commune déléguée de Segré-en-Anjou-bleu (Maine-et-Loire) ont trouvé en l’épicerie Les Toques de papa de Johnny Dubset un compromis intéressant.
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Pas de surnombre de clients et de longues files d’attente, une bonne humeur qui permet à chacun de vivre ces moments plus facilement. L’épicier local sait se montrer compréhensif envers ses clients, beaucoup sympathisent avec lui. Ils sont de plus en plus nombreux d’ailleurs depuis un mois.
Près de 45 paniers de légumes
L’exemple des paniers de légumes est flagrant. Débuté avec huit commandes par semaine en moyenne, le volume a explosé passant à 40 voire 45 commandes hebdomadaires. Les producteurs de viandes locales ne sont pas en reste non plus, passant plusieurs fois par semaine réapprovisionner les étals.
C’est pour moi agréable de voir que les gens se tournent vers mon commerce, on sent bien qu’ils ont une certaine méfiance pour les grandes surfaces, même si pour certaines choses ils n’ont pas encore le choix. Je porte un masque et c’est moi qui fais le service pour tous les produits, vrac et autres", explique Johnny.
https://www.facebook.com/lestoquesdepapa/posts/604032476855440?__xts__[0]=68.ARDmNhLm-bFkqjNEymbMDl19yZyyUnfgKV2u6Yd-gG0Vwqi_Nt07Dbr_w1nnV5JbvJo8ayv21cb1HePSG3QVWBxLEULy_ruU5SuC_4QUy5gGhHvjr5vIK82EX_2LEmHwiEHHxKb0mWE9z-cV4jovBegyonWlZzL17z2ZlxFmurKInGJmocCM-VDiOG6OBHfsunvGCQUPuI1JISFi9dVge03TdiQ7BY0P0Jg3AaSkfkRLWsTcFdVpgLQd1SUUUsHekyi4aozrpv-OnSPtGPAJJaoRuH677P_Y8U_29ltBgLeX0GSfMQhUalVz5tzoX-ADXA3A_a0LXs-1tFbYdvlB8Hc&__tn__=-R
Un attrait sur le long terme ?
"Les clients ne les touchent que quand ils partent, cela évite la multiplication des contacts et ça rassure tout le monde. La contrepartie c’est que cela me prend beaucoup plus de temps, surtout le vendredi, jour de distribution des paniers de légumes. »
« Ma femme me donne un coup de main ainsi que Charline Daujard en tant que bénévole le matin. J’espère que l’élan collectif ne se dégonflera pas à la fin du confinement et que mes clients me resteront fidèles... Ça serait une preuve supplémentaire de la réussite de mon commerce et une belle reconnaissance ! »
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