Le confinement de la population lié à l’épidémie du coronavirus profite aux animaux sauvages. Certains se sont en effet réappropriés des lieux vidés de leurs habitants et véhicules.
Ainsi, par exemple, le jeudi 16 avril un chevreuil s'est promené dans le bourg de Saint-Quentin-les-Anges (Mayenne) au plus grand plaisir des observateurs derrières leurs fenêtres.
La bête s'est introduite dans une propriété et a ensuite longé la rue de Mortiercrolles. Elle a été arrêtée par le bruit des engins qui ont repris les travaux du centre bourg depuis le début de semaine. Elle s'est ensuite enfuie à travers champs.
Toutes les activités de chasse stoppées
Contactée, la Fédération de la Mayenne de la chasse (qui regroupe 6900 chasseurs recensés) indique qu’ « il n’est pas illogique de les voir de nouveau occuper des espaces », explique Stéphane Petit, directeur de la fédération.
Pour rappel, cette dernière avait arrêté ses activités avant le début du confinement. « La fermeture de la chasse a lieu toujours le dernier dimanche de février ». Seule la vènerie, mais elle est « insignifiante » en Mayenne, aurait pu continuer.
Mais depuis le confinement,
Toute activité de chasse et destruction de nuisibles sont interdites » et « les piégeages doivent être détendus ».
Stéphane Petit indique que si cela dure « que cela pourrait être un peu délicat pour certains agriculteurs qui parfois font appel à des voisins chasseurs pour enlever les corbeaux lorsqu’ils sèment le maïs » ; et que « les ragondins (davantage du ressort des groupements de défense contre les organismes nuisibles, GDON) porteurs de maladies transmissibles à l’homme pourraient se développer ».
Dans d'autres régions, des préfectures en France, ont pris des arrêtés de tirs exceptionnels pour pour lutter contre les animaux sauvages comme les sangliers ou autres et oiseaux qui se régalent sur les semis.
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.