Après plusieurs semaines de combat contre le coronavirus, l'équipe du centre hospitalier du Haut-Anjou fait le point sur les mesures et initiatives mises en oeuvre ces dernières semaines.
S’adapter
« Comment organiser la vie tout au long de l’épidémie ? » C’est à cette question que le centre hospitalier du Haut-Anjou tente de répondre au quotidien. Et cela est notamment passé par la réorganisation physique des espaces.
En plus d’avoir déprogrammé les activités non urgentes, « les circuits ont été revus aux Urgences par exemple où il a fallu construire des murs pour différencier le parcours des malades du Covid-19 des autres », explique le docteur Mohammed Nouri, président de la commission médicale d’établissement.
Et ce dernier a également mis un point d’honneur à former les personnels aux gestes préventifs. Au fur et à mesure des annonces, le CHHA a par ailleurs reçu l’autorisation de transformer sa salle de réveil en petite unité de réanimation, pour soulager l’hôpital de Laval.
Anticiper
Mais sur beaucoup d’autres sujets, le CHHA n’a pas toujours attendu les annonces nationales pour réfléchir et avancer. C’est le cas notamment en ce qui concerne les Ehpad ainsi que sur la confection des masques, « qui avec le soutien de couturières, a débuté dès le 14 mars ».
De plus, l’unité Covid de 25 lits «peut accueillir jusqu’à 35 lits. Nous avons déjà atteint ce nombre. Cela nous a permis par exemple de créer des zones tampons entre les malades, ceux qui sont en attente de résultats et ceux qui se dirigent vers la sortie », précise Patrick Plassais, le directeur de l’hôpital. « Aujourd’hui, elle n’est plus que partiellement utilisée. »
Coopérer
Jean Arthuis, président du conseil de surveillance, l’affirme :
La crise a révélé une véritable communauté de santé sur le territoire du Haut-Anjou.
Que ce soit au sein de la cellule de coordination qui se réunit deux fois par semaine, que dans l’ouverture de la maison médicale de garde Covid à l’espace Saint-Fiacre, la coopération entre l’hôpital et la médecine de ville est à l’œuvre chaque jour, « avec le soutien de la municipalité ».
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« Nous avons également réfléchi ensemble à l’organisation des visites des patients à domicile, au soutien des infirmières de ville dans les Ehpad… Et le conseil scientifique a récemment indiqué que notre vision était juste. »
Les équipes envisagent maintenant « très progressivement de réenclencher les activités habituelles », soulignant par ailleurs :
On ne peut pas laisser souffrir des personnes affectées par d’autres pathologies. Rappelons aussi qu’il serait dangereux de ne pas se rendre à l’hôpital pour s’y faire soigner.
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