A compter du lundi 18 mai 2020 et de la rentrée progressive dans les collèges, les 43 000 élèves et équipes éducatives de Maine-et-Loire devront observer les gestes barrières et porter un masque respiratoire pour se protéger d’une éventuelle contamination par le coronavirus.
En complément des règles de déconfinement édictées par les pouvoirs publics, le département de Maine-et-Loire a décidé d’apporter une mesure de protection supplémentaire en fournissant des visières.
Cet équipement ne se substituera pas, mais s’ajoutera au masque, comme en milieu hospitalier », commente Christian Gillet, président du Département, dans un communiqué de presse transmis jeudi 30 avril 2020.
Aussi dans les transports en commun
Le président du Département poursuit :
Il vaut mieux une visière en plus qu’un masque mal porté. Les gestes barrières sont une addition de réflexes, de comportements et de port d’accessoires. »
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Cet équipement, visant au respect sanitaire collectif, sera "destiné à un usage dans l’enceinte des établissements, mais aussi dans les transports en commun, où le risque zéro de contamination semble d’autant plus aléatoire que les mesures de distanciation sont pour le moins difficiles à mettre en œuvre."
Ces visières translucides, légères, solides et durables, protègent tout en laissant voir le visage. Or, l’échange visuel entre les enseignants et les élèves est important en matière pédagogique », abonde Régine Brichet, vice-présidente du Département en charge de l’éducation.
Produites en Maine-et-Loire
D’ici à leur livraison aux collèges début mai 2020, les 50 000 unités seront produites par une société de Longué-Jumelles (Maine-et-Loire), Jean Bal Thermoformage.
D’ordinaire spécialisée dans la conception et la fabrication d’emballages en plastique, l’entreprise a adapté sa production à la pandémie.
Avec NP création à Allonnes et Ista, entreprise de travail adapté à Neuillé, qui fabriquent des masques, ce sont ainsi trois sociétés longuéennes qui tournent actuellement à plein régime pour répondre aux besoins de la crise sanitaire, observe Guy Bertin, conseiller départemental du canton. »
La crise du Covid-19 a entraîné un éveil des consciences, en montrant qu’il est plus que jamais nécessaire de faire travailler nos entreprises locales. »
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