Depuis la mise en place du confinement au 17 mars 2020, les entreprises reprennent peu à peu leur activité, souvent de manière partielle et en adaptant leur mode de fonctionnement.
Arnaud Payen, de l’entreprise de marquage publicitaire Dapo à Segré (Maine-et-Loire), a vu les commandes de protection en Plexiglas exploser.
Les entreprises veulent des installations pour protéger leurs salariés. Le plus souvent, ce sont des protections pour les comptoirs ».
Beaucoup d'attentes
Arnaud Payen et quelques-uns de ses employés ont dû s’adapter à la situation et répondre à cette demande inhabituelle.
Ce ne sont pas des choses que l’on propose habituellement. Mais ça nous permet à nous de maintenir un minimum d’activité mais surtout de soulager les gérants de commerce et chefs d’entreprise.»
De par sa profession, ce professionnel de l’enseigne côtoie de nombreux travailleurs, dans tous types de secteurs. Son statut de coprésident d’Asdepic, association d’une quarantaine de gérants de PME et TPE de l’Anjou bleu, lui permet d’avoir une analyse plus large de la situation.
Des mesures différentes
« Les inquiétudes et les questionnements ne sont pas les mêmes en fonction des secteurs, note Arnaud Payen. Par exemple, l’inquiétude est plus grande chez les restaurateurs et gérants du secteur de l’hôtellerie. Ils n’ont pas de date de réouverture et pas de réponses à leurs questions. »
Le Segréen fait la comparaison avec les salons de coiffure :
Il y a encore des zones d’ombres pour tous ces salons, mais eux savent qu’ils vont pouvoir reprendre et commencent déjà à s’organiser. »
Arnaud Payen rappelle également que « chaque branche attend des directives et mesures différentes pour envisager une reprise de l’activité ».
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