C'est un investissement pour prévoir la sortie du confinement et s'assurer que votre lieu de sortie sera encore là. Pour tenir en période de confinement, plusieurs bars invitent leurs clients à pré commander des consommations en ligne avant la réouverture.
Nommée "J'aime mon bistrot", cette opération permet de soutenir son lieu de convivialité préféré via le site : jaimemonbisrtot.fr
A Château-Gontier (Mayenne), trois établissements se sont inscrits dans cette démarche : Le Point Bar, les Halles boucherie restaurant et le Bar de l'hôtel de ville.
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Philippe et Julia Houdus, propriétaires du Bar de l'hôtel de ville, racontent :
"C'est notre brasseur qui nous a suggéré l'idée. On travaille avec France boissons et ils sont partenaires de cette opération. Le fonctionnement est tout simple. Les gens peuvent prendre une conso à l'avance. Il y a plusieurs formules de 1,50 € à 50 €. C'est une cagnotte".
Payer en carte bancaire
En alimentant cette cagnotte directement sur le site, par un paiement en ligne avec sa carte bancaire, le client sait qu'il pourra consommer pour une somme donnée au moment de la ré ouverture de l'établissement.
Pour le bar ou le restaurant concerné, cette aide est la bienvenue. "Ça peut nous permettre de prendre la prochaine commande de marchandise pour rouvrir", glisse Julia Houdus.
Comme tous les établissements du même type, depuis le 14 mars 2020, le Bar de l'hôtel de ville a, de fait, perdu 100 % de son chiffre d'affaires habituel.
Il a droit à une aide de l'Etat qui peut paraître bien maigre et leur employée est en chômage partiel.
Une aide de 1 500 €
Julia Houdus détaille :
"On reçoit 1 500 €. Cette somme sert à payer les charges comme l'électricité, l'abonnement pour le téléphone... Il y a aussi un report des charges mais il faudra bien les payer à un moment donné".
Bloqué en voyage de noces en République Dominicaine à cause du coronavirus, Philippe et Julia Houdus sont rentrés en France le 24 mars 2020.
Depuis, ils attendent avec impatience d'avoir le droit de ressortir le barnum sur la terrasse et de pouvoir, à nouveau, regarder les clients jouer aux fléchettes ou les écouter massacrer Johnny Hallyday en karaoké.
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