A l’Esat du Haut-Anjou, à Noyant-la-Gravoyère, près de Segré (Maine-et-Loire) la vie reprend peu à peu.
Depuis fin avril 2020, quelques travailleurs de l’Entreprise adaptée (EA) ont retrouvé le chemin des ateliers, en respectant les mesures sanitaires.
Reprise progressive de l'activité
« L’activité a repris progressivement. Ce matin (lundi 4 mai), c’était la première fois que nous étions à 100 % de l’effectif », annonce Guy Thébault, responsable d’ateliers.
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Certaines activités ont repris du fait des demandes des entreprises pour lesquelles on travaille », précise Jacques Beauvallet, président de l’Association d’aide aux handicapés adultes du Haut-Anjou (AAHAHA) qui chapeaute les différentes structures de l’Esat.
Deux productions lancées
Crise sanitaire oblige, l’établissement bien ancré localement a lui aussi adapté son activité à la situation. « On s’est aussi penché sur la confection de masques en se rapprochant du Pôle Mode Ouest qui regroupe des entreprises de la filière textile, mode et cuir », explique Jacques Beauvallet.
Après les avoir contactés, nous avons appris qu’une entreprise de notre secteur pour laquelle on travaille toute l’année recherchait des sous-traitants pour confectionner des masques. »
[caption id="attachment_33447485" align="alignnone" width="800"] Guy Thébault, responsable d’ateliers à l’Esat de Noyant-la-Gravoyère (Maine-et-Loire),
présente les masques assemblés pour une grande entreprise. (©Haut Anjou)[/caption]
La confection de ces masques chirurgicaux de type bec de canard débute peu à peu.
Nous n’avons pas un nombre à produire en particulier, c’est en fonction de nos capacités et en s’adaptant avec les pièces qu’on produit déjà pour cette entreprise locale. »
En parallèle, une seconde confection de masques prend également forme. Cette fois-ci il s’agit de masques en tissu à plis, aux normes de l’Association française de normalisation (Afnor).
Nous allons d’abord produire de quoi équiper les travailleurs et les encadrants de l’Esat, prévient Soungalo Koulibaly, directeur de l’Esat. Mais ensuite l’idée serait d’en commercialiser. »
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