Vendredi 8 mai 2020, cette cérémonie du 8-Mai 1945 aura été particulière avec l’épidémie du coronavirus et le confinement qui a été instauré pour lutter contre.
Des cérémonies en format restreint, fermées au public devaient avoir lieu. En effet, pas d’autorités militaires (gendarmerie), pas de pompiers, pas de public si ce n’est les quelques personnes qui passaient à ce moment-là, et encore moins normalement de personnes âgées. Une demande des autorités de l’Etat pour protéger les publics les plus à risques.
Une demande dénoncée par nombre d’associations d'anciens combattants, mais aussi d'élus en France.
Cérémonies restreintes et minimalistes
Et fort est de constater que localement, dans le Pays de Craon par exemple, comme dans de nombreuses communes en Mayenne, plus d’un ancien combattant a bravé l’interdit pour « continuer à honorer nos morts et surtout continuer notre devoir de mémoire », indiquaient ceux rencontrés.
Les maires, qui comme les quelques personnes présentes portaient tous des masques et respectaient les distances de sécurité, présents n’y voyaient pas d’objection non plus.
Il faut dire qu’en deux minutes c’était réglé. Si certain élus ont souhaité lire la lettre du président de la République, d’autres ont fait plus minimaliste et ont sauté cette étape. Ils ont juste déposé la gerbe, respecté la minute de silence et sont repartis « fiers » du devoir accompli, sans même avoir pu entonner la Marseillaise.
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