Un collectif d’habitants de Ballots (Mayenne) s’est crée afin de crier « notre surprise et révolte d’apprendre que la nouvelle caserne va être implantée à Laubrières, près du cimetière. » En effet, depuis quelques années un projet de caserne fusionnée est dans les cartons pour regrouper celles de Ballots, Fontaine-Couverte et Cuillé, soit une quarantaine de pompiers.
Celle-ci devait être implantée initialement à Ballots. La municipalité avait préparé le dossier en réservant des terrains. En 2016, Olivier Richefou, président du Service départemental d’incendie et de secours, avait lors du congrès départemental des sapeurs pompiers annoncé la création de la caserne dans la commune.
« Des délais d’interventions rallongés », selon le collectif
Depuis le dossier a évolué. Les membres du collectif expliquent : « La nouvelle caserne a été envisagée à Ballots dans le centre, puis route de Laubrières sur un terrain appartenant à Ballots mais elle aurait été plus proche de Laubrières ; et maintenant on découvre qu’elle sera à Laubrières, mais de l’autre côté, près du cimetière. »
Le collectif est inquiet : « les délais d’intervention vont être rallongés ! Pour Ballots, il faudra compter un quart d’heure de plus. » Ils ne comprennent pas pourquoi la caserne n’a pas été construite comme prévu à Ballots « sachant que sur les 200 interventions des pompiers balloçais près de la moitié est dans notre commune, que nous recensons 200 enfants, un Ehpad et des industries importantes, c’est-à-dire assez de motifs pour conserver une caserne ici ! »
Nous craignons à terme, une baisse des effectifs. »
Des habitants non prévenus
Dans des courriers adressés à la municipalité, Olivier Richefou explique que l’évolution du dossier est due au fait que la commune a refusé de viabiliser la zone prévue « comme cela s’est toujours pratiqué en Mayenne », écrit-il.
Il avait laissé jusqu’au 28 février pour que Ballots s’organise avec les huit communes du secteur de premier appel pour s‘organiser concernant ces frais.
Et Olivier Richefou de rappeler dans l’un de ses courriers :
« Vos multiples oppositions au déroulement du projet avaient entraîné un nouveau choix d’implantation de la part du Sdis. ».
Pour le collectif : « Il y a eu un malentendu ». Il regrette aussi « qu’aucune réunion n’ait eu lieu avec les habitants des huit communes concernées. »
Le collectif compte mener des actions et lancer une pétition.
Contact : comitesoutien18ballots@gmail.com
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