Aux Feux-chauds, à Bouchamps-lès-Craon, Olivier et Catherine Meunier proposent depuis plus de 20 ans un gîte pour groupes (90% de leur activité) allant jusqu’à 20 personnes.
D’habitude on travaille de mars à décembre », expliquent-ils.
Depuis deux ans, ils ont aussi développé une ferme pédagogique (10% de leur activité) qui séduit habituellement à pareille époque nombre d’écoliers, d’enfants de relais assistantes maternelles, de centre de loisirs, les résidents de maisons de retraite…
Mais avec le confinement, l’arrêt d’activité a été brutal. Même le déconfinement n’est pas simple « avec la règle du nombre de personnes maximum rassemblées autorisées, des 100 km à respecter, pas évident pour nous qui recevions dans le gîte des groupes venant de loin », témoignent-ils en cette fin mai 2020.
Et pour la ferme pédagogique « toutes les écoles et autres établissements ont annulé leurs sorties. »
Aucun revenu pendant deux mois
« La partie gîte aurait dû débuter le 15 mars 2020, la veille du confinement ! Nous étions déjà complets jusqu’à novembre. » Depuis, ils croulent sous les remboursements à la suite des annulations.
Nous sommes suspendus, comme les gens, à la décision qui tombera le 2 juin 2020 pour connaitre les nouvelles obligations. »
Et de continuer : « on reçoit un groupe ce week-end, on a des demandes pour août, mais sous réserve qu’on puisse et que les règles coïncident. »
« Pour la ferme pédagogique, nous n’aurons personne avant octobre. On fera peut-être un ou deux groupes en juillet de centres de loisirs avec un peu de chance… On va annuler nos lundis portes ouvertes qu’on proposait les années précédentes. »
Le couple a pu bénéficier des 1500 euros d’aide de l’Etat pour mars, « on a fait la demande pour avril, mais même avec cela, ça ne couvre que les charges, on n’a pas dégagé de revenus. »
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