A Châtelais, La Petite Couère compte sur l’été 2020 pour rebondir après l’épidémie

Depuis le 31 mai 2020, le Domaine de la Petite Couère reprend doucement vie à Châtelais, près de Segré (Maine-et-Loire).

La reprise post-Covid-19 se fait ressentir malgré tout et le président compte sur l’été pour relancer les finances.

Depuis qu’il a obtenu le feu vert pour la réouverture de son Domaine le 31 mai, Daniel Nardin, son président, se dit «très content» mais aussi «soulagé».

Les conditions de reprise ont en effet nécessité un gros travail, à tel point que le doute s’est immiscé en lui quelque temps :

A un moment, je me suis vraiment demandé si la réouverture était possible pour le Domaine. Il y avait beaucoup de conditions... Et un dossier énorme à fournir !»

100 heures de travail en plus

Soutenu par les élus locaux, Daniel Nardin a finalement atteint son objectif, mais non sans sacrifice : les tables devant le bar sont condamnées, les jeux pour enfants également, tout comme les banquettes du petit train qui sont réduites. Le manège 1950 passe, lui, de 25 à 7 places.

Autant de mesures qui s’ajoutent à la facture déjà salée du confinement qui aura, au total, coûté entre 1 000 et 1 500 €

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Ce travail de préparation pour accueillir les visiteurs en toute sécurité a aussi amené les employés du Domaine à travailler deux fois plus que d’habitude :

En prenant en compte les différents aménagements, en y ajoutant les sens de visite ainsi que les affichages, nous avons réalisé que nous tournions autour de 100 heures de travail en plus pour le même personnel ! », explique le président du domaine.

Les mois de juillet et août très attendus

Avec un succès « correct mais sans plus », Daniel Nardin place tous ses espoirs dans les mois de juillet et août. Il espère que les gens « resteront dans le périmètre de la région » pour les vacances.

Habituellement, j’accueille beaucoup de groupes, scolaires ou non, car le Domaine est adapté à tous les types de personnes. Cette année, avec les prescriptions actuelles, ça ne se fera pas. Désormais, il faut que les gens jouent le jeu et retrouvent le goût des sorties ! »

Malgré tous ces aléas, Daniel Nardin tente de rester optimiste : de nombreuses personnes le sollicitent au téléphone pour se renseigner sur l’ouverture et organiser de potentielles sorties.