Si chaque mardi une douce odeur de boudin noir en préparation flotte dans les rues du faubourg de Château-Gontier (Mayenne), c’est lui le responsable. Eric Boisramé est boucher.
Dans la métier depuis seize ans, sa boutique et son laboratoire son installés depuis quatre ans place Quinefault.
En mars 2020, juste avant le confinement et l’épidémie de coronavirus, il a participé au concours organisé par la Confrérie du boudin de Mortagne-au-Perche, dans l'Orne. Une référence !
Il a décroché une médaille d’or pour son boudin noir traditionnel.
Le goût des choses simples
Eric Boisramé confie :
C’est la troisième année de suite que je participe à ce concours. J’ai la médaille d’or pour la Normandie, la Bretagne et les Pays de la Loire ».
Pour le boucher, sa femme, « la patronne » Céline Boisramé, et leur équipe (un ouvrier boucher, un ouvrier cuisinier et un apprenti), cette médaille vient saluer un travail hebdomadaire effectué avec une rigueur certaine à partir d’une recette simple : des oignons, du sang de porc, du gras, du sel et du poivre.
Cap sur les rillettes à Mamers !
Connue aussi par ses clients pour ses rillettes cuisinées le mercredi après midi, cette boucherie prépare déjà un autre concours.
« L’an prochain, on tentera à nouveau le concours national des meilleures rillettes de Mamers, dans la Sarthe », annonce l’intéressé avant d’ajouter, comme un clin d’oeil à sa voisine, boulangère, récemment primée pour sa baguette tradition :
Dans le faubourg de Château-Gontier, on se défend bien ! ».
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