Des idées, elle semble en avoir plein la tête. Sarah Pétreault, de Segré (Maine-et-Loire), s’apprête à ouvrir ce qu’elle appelle “l’école de l’agroécologie voyageuse”, en Bretagne.
Pour mener à bien ce projet ambitieux, cette ingénieure en agronomie peut compter sur son acolyte Opaline Lysiak, 32 ans.
J’ai fait sa rencontre lors d’une journée de plantation d’arbres, ça a tout de suite collé entre nous », explique Sarah.
En associatif
Leur ambition ? D’une part promouvoir l’agroécologie « souvent méconnue » mais avant tout « recréer du lien entre les jeunes et les agriculteurs ».
Pour commencer, rappelons en quelques mots que l’agroécologie est « une agriculture qui doit être rentable, productive, mais aussi régénérative ».
Sarah complète en indiquant :
Ca se base vraiment sur ce qu’on appelle la puissance du vivant. On essaye de recréer des systèmes qui se font naturellement. C’est aussi rediversifier les pratiques. »
En septembre 2020, les deux jeunes femmes proposeront donc une formation “nouvelle génération” si on peut dire.
« Pour l’instant, on va être sur une année test, on lance le projet en associatif. Peut-être qu’on deviendra un organisme de formation, mais ce n’est pas une formation reconnue à proprement parler. » (Elles lancent l’école par le biais de leur association Les Agron’Hommes).
Intervenants extérieurs
Pour faire simple, cette école menée par Sarah et Opaline va proposer « une année d’accompagnement. Les étudiants, pendant deux mois, seront sur la ferme école à côté de Rennes et après ils partent en parcours voyageurs ». Le tout avec un dernier passage d’un mois sur le site de l’école, à la fin du projet.
https://www.youtube.com/watch?v=W5QrbkQb2nM&feature=emb_title
Lors des deux premiers mois, les étudiants en apprendront davantage sur les différentes facettes de l’agroécologie, notamment avec l’aide d’intervenants extérieurs.
On va aussi faire de l’accompagnement pour chacun, pour l’orienter en fonction de ses compétences et ses besoins vers une ferme où il va à la fois pouvoir apprendre mais aussi aider », poursuit Sarah, intarissable sur le sujet.
Un réseau de 130 fermes Le plus formateur pour les futurs étudiants reposera justement sur leur immersion dans les fermes. Les étudiants de cette nouvelle école se rendront dans des fermes sur un « territoire d’impact », principalement en Bretagne. Un beau terrain de jeu local où ils rencontreront différents agriculteurs, plus ou moins avancés dans leur projet de transition vers l’agroécologie. Ensuite, ils pourront voyager dans d’autres régions et pays. « Pour le moment, on a un réseau de 130 fermes partenaires, souligne Sarah Pétreault. Mais on n’est pas fermé non plus, c’est un réseau qui ne demande qu’à s’enrichir ! »
Pratique - Pour soutenir financièrement leur projet et suivre son avancée, rendez-vous sur le site Internet kisskissbankbank.com.
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