« Je n’ai jamais pensé faire un autre métier » : c’est ce qu’explique Aymeric Allusse lorsqu’il évoque sa passion pour le métier d’agriculteur. Une vocation qui le suit depuis qu’il est enfant, puisque ses parents eux-mêmes sont agriculteurs et vendent des produits bio depuis 2010 à Vern-d’Anjou (Maine-et-Loire), dans la ferme La Morlaie.
« J’ai commencé le travail à la ferme dès mes 12 ans, pour aider un peu mes parents, se souvient-il. Je passais mes mercredis, mes vacances... à la ferme et j’adorais ça ! Je passais plus de temps dehors que dans notre maison ! »
Sur les traces de l’agriculture biologique
« Tout petit déjà il était passionné par ce qui se passait à la ferme, s’amuse Françoise, sa mère. Il pouvait citer les noms de tous les veaux que nous élevions !»
Alors qu’il grandit, Aymeric intègre « les valeurs du bio », inculquées par sa famille. Un mode de production naturelle, qui s’impose à lui lorsqu’il choisit de cultiver le quinoa en 2020.
C’est une méthode qui me tient à cœur. J’aime l’idée de travailler sans produits phytosanitaires, différemment de ce que l’on peut connaître et en respectant au mieux les écosystèmes. »
C’est au moment de ses études, lors de son BTS puis de son travail chez Antedis, que le jeune homme commence à développer son projet.
Il choisit alors de cultiver le quinoa, bien connu au sein de sa famille car trois de ses membres sont allergiques au gluten. Il est également conseillé par l’entreprise Biograins, qui possède la marque quinoa d’Anjou.
Un projet mûrement réfléchi
Afin de concrétiser son projet, le jeune agriculteur acquiert petit à petit cent hectares de terrain, qu’il souhaite ajouter aux 80 déjà possédés par ses parents.
« Il s’est entendu avec l’un de nos amis agriculteurs qui était à la retraite et qui ne trouvait pas de successeur, explique sa mère. Aymeric s’est alors installé progressivement, ce qui a permis de le soulager. »
En mars 2020, le jeune homme possède enfin toutes les parcelles dont il a besoin. En avril, il sème une « culture test », car le quinoa est difficile à cultiver et demande de réunir de nombreuses conditions.
Aujourd’hui, Aymeric se dit « assez content de l’implantation », et prévoit une récolte spécifiée sans gluten pour le mois de juillet.
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