Peur, inquiétude, doute ou encore indifférence. On ne réagit pas tous de la même manière face à la crise sanitaire actuelle. En tout cas, dans le nord Maine-et-Loire, les habitants ne semblent pas trop inquiets face aux nombreux cas de coronavirus en Mayenne.
Lorsque l’on évoque cette recrudescence de cas en Mayenne, peu d’habitants à Pouancé, commune déléguée d'Ombrée-d'Anjou font part de leur inquiétude.
La ville est pourtant à la jonction des départements de Maine-et-Loire et de la Mayenne, mais pour Hélène, 49 ans, « il faut savoir prendre du recul sur la situation » et « ne pas tomber dans la psychose ».
Pas d'inquiétude
Elle avoue faire attention à ses proches mais ne se sent pas inquiète face aux cas qui se multiplient :
Le virus est toujours là, c’est un fait, affirme-t-elle. Il faut apprendre à vivre avec, tout en étant vigilant. C’est une nouvelle façon de vivre. »
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Du côté de Segré, Paulette, 86 ans, trouve « toujours inquiétante » la présence du virus mais relativise : « J’attends de voir comment la situation va évoluer et je reste prudente. Je pense qu’il faut arrêter de constamment s’inquiéter sinon on ne peut plus vivre ! »
Le sujet dont on parle
Dans les rues de Champigné, pas d’affolement non plus. Même si on entend bien au détour du bar ou au supermarché que c’est le sujet du moment.
Les passants semblent garder leur distance mais « continuent de vivre ».
La vie continue, même s’il faut que certains soient plus vigilants. On voit trop de relâchements », admet un habitant de Châteauneuf-sur-Sarthe. Sans oublier de prévenir que « beaucoup d’entreprises et de petits commerces ne se remettraient pas d’un second confinement... »
Trop de relâchement ?
Comme Thomas, de Segré de 33 ans, certains préfèrent souligner que « dans tous les cas, on nous rappelle bien souvent que le virus est toujours là ».
Et puis, on n’est pas dupe, s’il revient en force en Mayenne, il ne devrait pas s’arrêter comme par magie à la limite du département ».
Pour Katia, 50 ans, elle aussi Segréenne, ce nombre records de cas en Mayenne semble « logique » car « les gens ont relâché leur vigilance ».
Elle s’explique :
J’ai moi-même été touchée par le virus et après quatre mois, j’ai toujours du mal à m’en remettre. Pourtant je n’ai pas peur car la vie continue. Il faut simplement repenser son quotidien en intégrant les gestes barrières. Pour cela, nos politiques devraient montrer l’exemple ! »
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