Vendredi 17 juillet 2020, la commission départementale de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers (CDPENAF) a rejeté, pour la deuxième fois, le projet de l’EARL Les Galets porté notamment par Christophe Bellier.
Ce dernier, difficilement joignable, projetterait en effet de reprendre le siège d’exploitation existant aux Basses Chauvières à Argenton-Notre-Dame, commune déléguée de Bierné-les-Villages (Mayenne), d’installer un poulailler (environ 7 000 m2) au bord de la route mais aussi de créer une nouvelle exploitation agricole qui comprendrait notamment des parcelles cultivables et une maison.
Pas de mitage
Le premier certificat d’urbanisme, présenté début mars 2020 avant le confinement, a été refusé par la CDPENAF, « notamment parce qu’il était question de créer un deuxième siège d’exploitation juste à côté de l’existant », précise Claude Tarlevé, membre de la commission.
Une décision qui a d’ailleurs été suivie par la municipalité de Bierné-les-Villages.
Vendredi 17 juillet 2020, la CDPENAF a examiné la nouvelle demande déposée par Christophe Bellier.
Il ne comportait plus le projet de construire une maison d’habitation. Néanmoins, nous avons jugé préférable de ne pas accepter cette requête car dans cinq ou six ans, rien ne l’empêchera de construire quand même cette maison.»
Principe de précaution
Une inquiétude partagée par les voisins qui, le long de l’axe Coudray/Argenton-Notre-Dame, refusent que ce « projet industriel voie le jour ».
Ces derniers demandent également :
L’application du principe de précaution alors que des dizaines d’exemples en France prouvent les nuisances du quotidien et les risques sanitaires associés à ces usines à poules. »
On l’imagine bien, il y a dans un premier temps des nuisances olfactives, que d’ailleurs les voisins des premiers poulaillers construits par Christophe Bellier à Azé, n’avaient pas cachées dans les conclusions de l’enquête publique de 2017.
Mais après s’être renseignés sur des dizaines de communes en France concernées par ce genre de projet, les voisins craignent que leur santé n’en pâtisse. Ils évoquent notamment « des risques de cancers et d’épidémies de grippe aviaire par exemple avec une telle surconcentration de volailles ».
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