Maréchal-ferrant, voilà un métier qui traverse les siècles sans grandes évolutions : toujours aussi physique, toujours les mêmes gestes, toujours les mêmes outils.
Pourquoi avoir choisi ce métier ?
"J’ai toujours été passionné par les chevaux, j’en possède d’ailleurs depuis plus de 25 ans. En 2002, alors que je travaillais dans une entreprise de chaussures, j’ai décidé de me réorienter, de retourner à l’école et de choisir mon métier."
Je me suis donc lancé dans une formation de 18 mois, à Saint-Hilaire-du-Harcouët (Manche) et j’ai obtenu mon brevet d’enseignement agricole."
"J’ai été en stage six mois chez Yan Poupart, à Segré, puis douze mois à l’école nationale d’équitation à Saumur (Maine-et-Loire) sous la responsabilité de Claude Andorin. Je me suis installé en 2005."
Quelle est votre charge de travail ?
"Elle est importante du printemps à l’automne. Je me déplace dans une partie du département : Segré, Les Ponts-de-Cé, Chalonnes. Je m’occupe de chevaux de selle principalement, plus rarement de chevaux de course et de trait."
Avez-vous ferré des chevaux connus ?
"Oui, parfois je ne le sais qu’après. Au haras des Rivettes j’ai ferré One de Rib, un trotteur célèbre qui a remporté le prix Le Cornulier à Vincennes, mais aussi Oyonax qui a gagné le prix d’Amérique."
Dans une écurie à Tigné, j’ai eu à faire à Flambeau des pins qui a remporté beaucoup de courses en France et à l’étranger, notamment en Suède."
"Par ailleurs, dans ce même village j’ai ferré des chevaux appartenant à Gérard Depardieu."
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