Manger bio et local, beaucoup de personnes l’ont fait durant le confinement en 2020.
Certaines Amap (Association pour le maintien de l’agriculture paysanne), comme Le Panio bio segréen, à Segré (Maine-et-Loire) ont même vu des familles franchir le cap durant cette période et devenir des membres à part entière .
Des choix que ne peut qu’apprécier Francine Perronnet, membre de la présidence collégiale, car ils s’intègrent dans une démarche engagée.
« Nous accueillons toujours les nouveaux arrivants les bras ouverts, affirme-t-elle. Je pense que le confinement a eu un effet positif, car il a créé un déclic chez certaines personnes qui ont souhaité mieux se nourrir, avec des produits locaux et de qualité. Il faut maintenant que ça perdure ! »
Le déclic du confinement
La période du confinement a permis au Panier bio segréen d’accueillir onze personnes de plus parmi ses adhérents.
Il s’agit pour la plupart de personnes qui se sont inscrites d’avril à juin. Toutes ont signé un engagement à long terme, car les contrats se réalisent sur deux semestres.
« Lorsque nous accueillons de nouveaux Amapiens, nous avons l’habitude d’échanger avec eux sur ce qui les a motivés, explique Francine Perronnet. Certains nous ont confié qu’ils y réfléchissaient depuis un moment et que la situation sanitaire avait renforcé leur désir d’adhérer. »
Un déclic qui peut s’expliquer par l’accentuation de la consommation durant le confinement :
« C’est vrai que nous cuisinions beaucoup plus durant cette période si particulière, se souvient Anne Peigné, membre de la présidence collégiale. Tout le monde mangeait à la maison matin, midi et soir. C’est ce qui nous a amenés à faire plus de réserves, pour mieux les vider ensuite. »
Une importante réorganisation
Malgré la crise, le Panier bio segréen a tenu bon. Un challenge à relever pour les membres de la présidence collégiale, car tout le concept a dû être réorganisé.
« Lorsque le confinement nous est tombé dessus, nous étions dans l’incertitude car nos locaux étaient situés en lieu clos. Nous avons finalement trouvé une solution et eu l’accord de la propriétaire de la ferme pour continuer à distribuer les produits, raconte Francine Perronnet. Il fallait répondre présent pour les Amapiens alors nous avons tout mis en œuvre pour que ça fonctionne au mieux ! »
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Les étals des producteurs se sont alors installés sous un hangar à l’air libre et des normes sanitaires et de distanciations sociales ont été mises en place.
« Nous nous sommes également renseignés auprès des producteurs, afin de savoir s’ils pouvaient toujours répondre à la demande. Certains, comme notre boulanger ou notre maraîcher, avaient même connu une diminution drastique des commandes et nous avons essayé de les aider ! »
Les Amap sont finalement devenues, avec le confinement, « un lieu de partage et de retrouvailles » entre tous.
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