[caption id="attachment_35408164" align="alignnone" width="640"] Mohamed Fahem a pu profiter joyeusement de sa dernière journée française
avec un petit tour de bateau sur la Sarthe. (©Haut Anjou)[/caption]
Mohamed Fahem est marocain, issu de la ville de Tiznit. Il a travaillé en France pendant 40 ans à la chocolaterie qui était implantée dans le Nord, avant d’installer une succursale à Châteauneuf-sur-Sarthe (Maine-et-Loire).
Mohamed a été muté et a fini sa carrière en France, loin de chez lui.
Sa famille, quant à elle est toujours restée au Maroc. Mohamed est à la retraite depuis une dizaine d’années et est reparti vivre au pays. Mais les papiers n’étant pas en règles pour toucher sa retraite au Maroc, il est contraint de revenir en France deux fois par an.
Bloqué en France par le Covid-19
A 74 ans, Mohamed décide d’en finir avec ces allers-retours et arrive à Châteauneuf-sur-Sarthe en février 2020 pour tout finaliser.
Il est aidé par Valérie Choucha, collègue et amie qui a toujours été là pour lui, en toutes circonstances.
Elle prend les choses en main et règle tout l’administratif, permettant à Mohamed de toucher sa retraite au Maroc.
« Mohamed ne parle presque pas le français. Il lui fallait de l’aide. Et puis c’est un ami, alors pour moi c’est naturel », dit Valérie.
Tout est fait, le préavis est donné à la société de location et les papiers de retraite sont finalisés.
La date du 15 mars 2020 est fixée mais Mohamed n’a pas encore de billet retour.
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Beaucoup de solidarité
Le Covid-19 arrive et avec lui le confinement. Plus de location et plus d’argent puisque tout est transféré au Maroc. Valérie reprend les choses en mains, contacte le Clic et les assistantes sociales de Châteauneuf et permet à Mohamed de garder sa location.
Elle lui rend visite tous les jours et prend contact avec sa fille grâce aux réseaux sociaux, ce qui lui permet de tenir. Mis au courant, Michel Pommot, 2e adjoint des Hauts-d’Anjou lui rend aussi visite régulièrement.
L’espoir renaît lorsqu’il obtient un billet d’avion pour le 14 juillet. Un espoir de courte durée car le 11 juillet, Valérie reçoit un mail qui annonce l’annulation du vol par Transavia.
Malgré les alertes auprès du consulat, rien ne change. Seul Royal Air Maroc promet un billet mais la somme est trop importante. Valérie et Michel Pommot cherchent une solution et finissent par trouver un billet à 280 € pour le 22 juillet.
Une fin heureuse
La fin d’un cauchemar pour Mohamed, qui doit tout de même réaliser avant de partir un test de dépisage du Covid-19 négatif et prendre un traitement pour sa santé fragile.
La solidarité est au rendez-vous et Mohamed peut enfin repartir à Tiznit.
Il a aujourd’hui retrouvé sa famille et peut profiter de sa retraite.
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