Christophe Martin est apiculteur depuis 17 ans et travaille avec ses trois associés pour le groupement agricole d’exploitation en commun (GAEC) Soleil et Miel à Challain-La-Potherie (Maine-et-Loire).
Il vend le produit de ses différents miels qui sont récoltés un peu partout en France, comme l'acacia, de lavande, ou de sapin.
Près de 800 ruches et 20 kilos de miel
Les trois associés possèdent près de 800 ruches, dont une centaine est régulièrement déplacée afin d’obtenir «différentes variétés de miel», car certaines plantes ne fleurissent pas dans le coin, explique Christophe Martin.
Concernant la récolte de miel 2020, l’apiculteur estime que celle-ci est «globalement bonne» si l’on exclut les variétés extérieures à la région qui sont « pour la plupart du surplus ».
Pour faire le point sur son année, Christophe Martin s’intéresse aux récoltes de printemps sur le secteur, qui sont les plus importantes. « Nous avons récupéré une vingtaine de kilos de miel par ruches, soit 16 tonnes pour cette récolte, précise l’apiculteur. C’est énorme ! Nous pouvons être très satisfaits. Nous produisons environ 30 tonnes sur une année. »
Des facteurs favorables à la production
La plupart du temps, ces miellées de printemps sont composées de colza, d’aubépine, de pissenlit et d’arbres fruitiers. Pendant l été, les nectars récupérés par les abeilles sont moins spécifiques.
Il peut s’agir de fleurs diverses qui couvrent le secteur où sont posées les ruches.
Le résultat de cette récolte 2020 peut s’expliquer de plusieurs manières, car toutes les conditions étaient réunies cette année pour rendre les abeilles productives : la météo, mais aussi «une belle floraison» ou encore des colonies en meilleure santé.
«Le temps que nous avons eu au printemps était vraiment idéal. Le taux de fleurs était même meilleur que l’an dernier grâce à l’humidité des sols et à la chaleur qu'on a eu par la suite. Un beau printemps après un hiver humide, on ne pouvait pas demander plus !»
La transhumance des ruches
Christophe Martin et ses associés utilisent la transhumance pour une centaine de leur colonies. Cette technique consiste à déplacer les ruches dans un endroit précis, lors de la floraison de plantes qui ne poussent pas dans le secteur d'origine. Un moyen d'obtenir différentes variétés de miels. Il s’agit d’une opération délicate, qui doit essentiellement se faire la nuit et dont le résultat n’est pas toujours celui escompté par l’apiculteur. «De nombreux facteurs doivent être pris en compte et il arrive qu’ils ne soient pas tous réunis. Lors de notre dernière miélée d’accacia, par exemple, nous n’en avons obtenu que deux kilos. De plus, le miel était mélangé à de l’aubépine car les floraisons se sont chevauchées et le temps, mauvais. »
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