La jeune Alice Chéré, originaire de Segré (Maine-et-Loire) affiche une belle détermination et une lucidité incroyables qui n’ont d’égales que sa simplicité et son humilité.
Son interminable CV atteste de ses capacités de basketteuse qui ont été détectées dès son plus jeune âge alors qu’elle jouait au club boscovien où elle a débuté. Elle répond à quelques questions, concernant son intégration à un grand club à Bourges en 2020.
Pourquoi le basket ?
J’ai d’abord été passionnée d’équitation, aux Ecuries de la Montglonnière, puis j’ai pensé au hand, à l’athlétisme et c’est finalement le basket que j’ai choisi. Ma taille et l’ambiance conviviale du club local ont joué pour beaucoup.
Résultat, après l’école du village, je suis rentrée au collège Chevreul à Angers en section sportive basket en 6e et j’ai été repérée pour intégrer le Creps à Nantes, au sein du pôle Espoir des Pays de la Loire, ceci jusqu’à ma 3e au collège de La Colinière, où j’ai obtenu mon brevet des collèges (avec mention très bien).
En même temps que ma formation à Nantes, je jouais en équipe à l’Ufab, Union féminine Angers basket. Mes parents m’ont suivie dans mes projets car ma moyenne scolaire (16,50) les encourageait à y croire. Je suis davantage scientifique et je me dis que si mon parcours me le permet, je peux devenir kiné sportive.
Et maintenant ?
J’aspirais à rejoindre un grand club et j’ai eu la chance d’être acceptée au sein de celui de Bourges. En France, Lyon et Bourges ont une solide réputation. Je rentre donc au lycée en sport études à Bourges pour y suivre ma seconde. Mais je pars le 15 août 2020 pour m’installer et trouver mes marques. C’est un grand bonheur même si je sais que je ne pourrai pas revenir souvent à la maison. Le sport de haut niveau demande des sacrifices que je suis prête à assumer. Je n’oublierai jamais mon petit club de l’USJA, Maëlle, ma coach, la bonne entente entre nous, et d’ailleurs, dès que je le pouvais, jusqu’ici, je revenais dépanner pour l’encadrement quand il y avait des besoins.
Quel est votre vision du sport ?
Même si j’ai adoré l’équitation qui est un sport individuel, c’est l’esprit d’équipe du basket qui me motive. En raison de ma haute taille, je joue le rôle de pivot... donc souvent près du panier mais le regard rivé sur la joueuse la mieux placée pour marquer... et c’est dans cette complicité qu’une équipe peut s’affirmer.
Le sport collectif est plus qu’un sport, c’est une école de vie, cela apprend à tenir compte de l’autre, à élaborer des stratégies ensemble, à construire son jeu, à s’encourager et à se montrer indulgente devant l’erreur commise par l’une ou l’autre... S’il y a des failles, c’est l’équipe qui doit les porter et y remédier. Mon rêve absolu... pourquoi pas l’équipe de France pour porter les couleurs tricolores, mais avant, il y a Bourges... bientôt !
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