Avec le Covid-19 (coronavirus), nombre de jeunes habituellement saisonniers dans le tourisme ont eu du mal à trouver un emploi cet été 2020. Mais qu’en est-il pour les autres ?
Denis Dalifard, est chargé de développement saisonnier au niveau national pour le groupe Abalone, agence d’emploi dont celle de Laval (Mayenne), l’une des treize agences indépendantes habilitées, a le droit de pouvoir déléguer des saisonniers pour le secteur du Haut-Anjou à Château-Gontier (Mayenne) et Segré (Maine-et-Loire) et les environs.
Tous les profils possibles
Denis Dalifard bat en brèche quelques idées reçues :
Être saisonnier, c’est accessible aux personnes de 18 à 70 ans, déclare-t-il. Il faut avoir envie et pouvoir travailler (être en règle avec les papiers et apte sur le plan médical). Il faut aussi être mobile, flexible en fonction de la météo, et faire preuve d’une certaine dextérité. Parfois, c’est un tremplin pour des personnes qui vont ensuite vers l’industrie, lorsqu’on décèle les compétences.
La saisonnalité concerne des locaux, mais pas seulement ; il y a également des itinérants l’hiver/l’été, de la main-d’œuvre étrangère (Roumains, Polonais, migrants), des retraités.
Le secteur agricole, d’abord
La saisonnalité s’exerce beaucoup « dans le secteur agricole : les cueillettes de pommes, tomates, fraises, asperges, même le tourisme et la restauration. Trouver des saisonniers, ça se prépare à l’avance, assure Denis Dalifard. Il faut bien connaître la législation et les métiers. On passe des annonces au niveau local. En général, on trouve pour les régions angevine, nantaise, bordelaise, bretonne et l’Est de la France ».
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Avec le Covid-19, les consignes de sécurité sont renforcées, « c’est beaucoup de précautions, avec le port du masque, à la fois pour nos employés et les saisonniers ».
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