Les faits se sont déroulés le 13 juin 2020, à Saint-Fraimbault-de-Prières (Mayenne) « et c’est assez rare pour le souligner, cette affaire « n’est pas liée à une consommation d’alcool abusive » note la présidente de l'audience du tribunal de Laval, Clotilde Ribet, jeudi 27 août 2020.
Aussi, vous n’êtes pas habituellement violent », comme l’ont indiqué les victimes.
C’est en fait une discussion sur le mode d’éducation et la garde des enfants d’une précédente union du père de famille qui a mis le feu aux poudres.
Sa compagne (avec qui il a aussi eu un enfant) lui indique alors qu’elle veut mettre fin à leur union. Une dispute s’en suit.
Les deux filles de la mère de famille, mineures, arrivent, et disent recevoir des gifles et un coup de pied.
L’homme reconnaitra une gifle sur l’une des filles « qui m’avait insulté » mais pas sur sa concubine, ni la seconde fille.
Pendant la bagarre, les filles se sont réfugiées chez une voisine, tremblantes et choquées.
Je ne m’excuserai pas tant que la fille de mon ex-compagne ne s’excusera pas », indiquera l’homme à la barre.
Son avocat fera valoir que l’homme lui-même aurait aussi subi par le passé des violences de la part de cette compagne, qu’elle était sujette aux crises de jalousie et que « la discussion est difficile avec elle. »
L’homme écopera de trois mois de prison avec sursis (qui ne fera pas s’il n’a pas de condamnation dans un délai de cinq ans), à payer 650 euros pour préjudice moral et encore 500 euros.
Il a dix jours pour faire appel.
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