[caption id="attachment_35889004" align="alignnone" width="800"] Mathias Guérin de Château-Gontier (Mayenne) à son départ de La Roche-sur-Yon, samedi 22 août 2020, avec ici sa sœur, son petit frère, et ses parents. Ses amis et proches étaient aussi présents. (©Transmis par la famille.)[/caption]
Mathias Guérin, 25 ans, né à Château-Gontier (Mayenne) et qui a habité à Renazé dans son enfance, est parti pour un périple de 2 500 km à vélo afin de collecter des fonds pour la lutte contre le cancer.
Ma famille a été touchée à plusieurs reprises par le cancer. Ma tante est décédée l’an dernier, alors c’est une cause qui me tient à cœur », explique Mathias Guérin.
Le jeune homme, qui a vécu jusqu’à ses dix ans à Renazé, et qui y a encore une grande partie de sa famille, a profité d’une activité professionnelle « plutôt calme du fait de la crise sanitaire », pour réaliser ce défi. Il est graphiste indépendant et habite aujourd’hui à La Genetouze.
Une centaine de kilomètres par jour
Mathias Guérin est parti samedi 22 août 2020 de La Roche-sur-Yon, avec 25 kg de matériel sur le dos, sur un vélo aux couleurs de son défi qu’il a baptisé Ride to fight (pédaler pour lutter).
Je n’ai pas de date précise de fin, mais j’ai prévu un mois environ pour réaliser tout mon parcours. »
Il devra pour cela effectuer une centaine de kilomètres par jour, tout en s’octroyant des jours de repos pour récupérer. Il longera la côte Atlantique en empruntant la piste cyclable en majeur partie La Vélodyssée.
Puis, « je passerai par les terres pour éviter les Pyrénées », rejoindra la Méditerranée, continuera vers Montpellier, puis Lyon et remontera vers Dijon, Auxerre avant de revenir par Orléans, Tours, Nantes et la côte Atlantique.
Le soir, il campe et doit donc monter sa tente.
J’ai testé dans les campings et dès que les gérants apprennent les raisons de mon défi, ils m’offrent la nuitée. »
Pour manger, « je m’arrête souvent le midi quelque part sinon le soir, c’est pâtes conserves au réchaud à gaz. »
La cagnotte entièrement reversée
Il a choisi le vélo justement « car il crée une proximité avec les gens, et comme je veux sensibiliser à la lutte contre le cancer, il est très intéressant. »
Il n’était pas forcément adepte au départ, mais s’y est mis après un accident de voiture. Et il y a pris goût. Pour l’heure, la météo est avec lui, « sauf au départ où après seulement 3 km, j’ai pris une énorme averse ! »
Il a prévenu l’Arc de son challenge qui « m’envoie des brochures etc. Si je le souhaite afin de les distribuer. » En quelques jours, sa cagnotte mise en ligne avant même son départ affichait déjà 300 €.
Je ne me suis pas mis d’objectifs en termes d’argent, le but étant d’en collecter le maximum. »
La recette sera intégralement reversée au profit de l’Arc.
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