Segré-en-Anjou-Bleu. Une éolienne installée sur le bateau du skipper Fabrice Amedeo

Dans quelques mois, Fabrice Amedeo, originaire de Saint-Gemmes-d'Andigné près de Segré (Maine-et-Loire), s'élancera pour l'édition 2020 du Vendée Globe.

Après avoir installé fin 2019 des capteurs pour collecter données scientifiques en naviguant, le skipper se met à l'énergie éolien.

En cette rentrée de septembre 2020, une éolienne a pris place à bord du bateau Newrest - Art & Fenêtres. Elle va justement permettre d'alimenter en énergie les capteurs océanographiques en place depuis 2019.

Un surplus d'énergie consommée

Si leur poids est relativement faible – 25 kg au total auxquels s’ajoutent 25 kg de filtres pour récolter les microplastiques, sur un bateau de huit tonnes –, le réel défi est le surplus en matière de consommation d’énergie", annonce Fabrice Amedeo sur son site Internet.

En effet, "ces capteurs augmentent la consommation de 15 à 20%, ce qui n’est pas négligeable lors d’une navigation d’environ trois mois."

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L’installation de cette éolienne, qui alourdit le bateau de 20 kg, présente un enjeu de taille car « elle permet de produire de l’énergie sans le moindre effort », comme le souligne le skipper qui devra en revanche vérifier régulièrement le bon fonctionnement de ce nouvel outil.

En matière de sécurité, il faudra rester attentif, notamment dans les manœuvres, afin que les cordages de la grand-voile ne viennent pas s’emmêler dans les pales », précise-t-il.

Enfin, Fabrice Amedeo embarquera avec lui du gasoil pour faire fonctionner le moteur. « Tous les concurrents du Vendée Globe embarqueront 200 litres de gasoil, soit l’équivalent de quatre pleins d’essence en l’espace de trois mois », détaille-t-il avec franchise.

Le skipper espère néanmoins que dans un avenir proche, « il sera possible, sur nos machines ultra-modernes, de produire de l’énergie 100 % renouvelable afin de pouvoir être exemplaire ».