Un nouveau journal local et trimestriel vient de naître en Maine-et-Loire. Baptisé La Topette, en référence à cette expression très utilisée dans l'Anjou, ce périodique a commencé à paraître en septembre 2020.
Imprimé en Mayenne, à Azé, Il est déjà distribué dans une centaine de points de vente dans le département de Maine-et-Loire, notamment à Angers, Segré, Le Lion-d'Angers ou Châteauneuf-sur-Sarthe.
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Sur sa une, La Topette donne le ton de sa ligne éditoriale : "Journal local, populaire et indiscipliné". Monté par trois journalistes professionnels qui ont constitué une association, il fait aussi intervenir des illustrateurs de la région.
"On veut que ça parle à tout le monde"
Marie Hamoneau est journaliste et directrice de la publication de La Topette. Elle a travaillé pendant plusieurs années en presse quotidienne régionale.
Elle raconte :
C'est un projet, porté par des journalistes et des citoyens, qui a mûri pendant plusieurs mois. On a choisi de s'appeler La Topette parce que cette expression fait partie de l'identité du coin. C'est aussi pour donner un côté sympathique".
Si ces journalistes professionnels veulent "proposer des enquêtes sur le local" et prendre le temps de creuser leurs informations, ce nouveau titre veut être accessible à tous.
"On veut que ça parle à tout le monde. C'est très important car l'information est utile pour tous", glisse Marie Hamoneau.
Des journalistes professionnels qui collaborent bénévolement
Vendu au prix de 3 euros par numéro, publié uniquement sur du papier, ce journal ne contient pas de publicité.
"C'est une volonté d'indépendance. Le but n'est pas de faire de l'argent. On est tous bénévoles et nous avons nos activités à côté de ça. On n'appartient à aucun milliardaire", plaisante Marie Hamoneau.
Dans son premier numéro, La Topette s'intéresse autant aux villes qu'à la campagne. Un choix assumé par ses fondateurs :
Parler des campagnes fait partie de l'ADN de départ. On parle assez peu de la campagnes dans la presse nationale. Dans le numéro de septembre, on a, par exemple, fait un portrait de l'éclusière de Châteauneuf-sur-Sarthe, le témoignage d'un agriculteur laitier en liquidation judiciaire à cause de la dérégulation des prix, et quelques sujets plus urbains, comme le sujet de une sur Angers qui doit devenir une ville intelligente avec 50 000 capteurs."
Malgré son jeune age, La Topette compte déjà une soixantaine d'abonnés. Il est possible de s'abonner en ligne sur son site Internet.
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