Sur les deux plaintes enregistrées samedi 12 et dimanche 13 septembre 2020 par les gendarmes, l’ une concerne un veau mutilé à Cantenay-Epinard et l’autre un âne et deux chevaux sur la commune de Segré-en-Anjou-bleu en Maine-et-Loire.
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« Les investigations sont en cours. Les gendarmes de la compagnie enquêtent pour savoir si les blessures constatées sont accidentelles ou intentionnelles », explique le capitaine Bruno Gauvillé.
Sur son territoire, le commandant de la compagnie n’a pour l’instant constaté que très peu de cas de mutilations. « Elles ne sont pas fréquentes mais notre territoire commence à être touché ».
La vigilance est montée d'un cran
Au niveau des brigades la vigilance est montée d’un cran. « On continue de mener nos patrouilles classiques de jour comme de nuit en ayant une attention plus particulière dans les secteurs où se trouvent les chevaux ».
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Parallèlement, ce même week-end, les gendarmes de la compagnie sont intervenus à quatre reprises près d’éleveurs les ayant sollicités sur leur secteur.
Nous leur avons proposé des consultations avec nos correspondants sûreté. Ils sont plusieurs dans nos brigades à donner des conseils de sécurité ».
Rappel des gestes de prudence
Les gendarmes recommandent de simples gestes de prudence : ne pas laisser le licol autour du cou des chevaux, vérifier la fermeture des enclos et penser à rassembler les animaux à proximité des bâtiments et des habitations.
Certains éleveurs s’organisent pour faire de la surveillance et se regrouper pour multiplier les rondes. « Une vigilance accrue peut dissuader ceux qui s’attaquent aux animaux », note encore le capitaine Gauvillé.
À ceux qui rencontrent un véhicule suspect, il conseille « de garder la tête froide », de ne pas intervenir individuellement mais de faire le 17 pour alerter la gendarmerie.
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