Il comparaissait devant le tribunal correctionnel de Laval (Mayenne), jeudi 17 septembre 2020, pour des faits de violences, commis en récidive et en état d’ivresse.
Un jeune homme de 20 ans, qui vit chez sa mère à Mayenne, s’en est violemment pris à son ex-beau-père dans la nuit du 12 au 13 mai 2020.
Cette nuit-là, l’ancien beau-père était venu pour parler d’une maison qu’ils possèdent en commun. Après avoir bu quelques verres, la mère a décidé d’aller se coucher installant son ancien compagnon sur le canapé.
Plusieurs coups au visage et un avant-bras cassé
Au bout d’un moment, l’ex a décidé de monter dans la chambre et de s’installer dans le lit. Le fils est alors entré dans la chambre, a frappé son ancien beau-père lui portant plusieurs coups au visage.
L’examen médical a retenu des ecchymoses, un œdème à l’œil droit, plusieurs blessures sur le reste du corps et un avant-bras cassé.
À lire aussi
Interrogé par le tribunal, le prévenu a confié que ce soir-là il avait consommé une bouteille de whisky avec deux amis. Il a expliqué craindre que son ancien beau-père ne profite de la situation. « J’ai pété les plombs quand j’ai vu qu’il allait dans le lit de ma mère. Mon but, c’était de le faire partir », a-t-il déclaré.
Il a aussi mentionné un passé compliqué avec la victime :
Pendant qu’il était avec ma mère, tous les soirs, il était bourré, il m’insultait ».
L’avocat de la victime a parlé d’un « acharnement, d’un déchaînement de violence ». Sur la possibilité que son client ait pu chercher à profiter de la situation, l’avocat a déclaré : « Dans sa déclaration, la mère dit qu’il est venu se coucher dans le lit et qu’elle s’est poussée sur le côté ».
Des faits graves
Le procureur de la République a noté que le mis en cause reconnaît ces faits sont graves, et que « la nature des blessures témoigne de la violence des coups ».
L’avocat du prévenu a évoqué le passé compliqué entre son client et la victime estimant qu’« il y a un partage de responsabilité » à cause d’une « faute de la victime ».
Le tribunal a condamné le jeune homme à six mois de sursis probatoire avec 140 heures de travail d’intérêt général, à une obligation de soin et de trouver un travail. Il doit verser une provision de 5 000 euros à la victime en attendant l’avis d’un expert chargé de déterminer le montant du préjudice.
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.