Victorien Querleu est arrivé cet été dans le Segréen en Maine-et-Loire. Les 30 hommes et femmes qu'il commande sont basés dans les trois brigades de Candé, Pouancé et Segré.
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« C’est un territoire en forme de triangle que je découvre. J’apprécie cette nouvelle approche humaine. En six semaines j’ai pu sentir leur amour du métier. Chacun s’investit pour que tout se passe au mieux ».
Sept ans à la Garde républicaine
A 34 ans, après sept années passées à la Garde républicaine à Paris en tant que gendarme sous-officier, puis deux ans de formation à l’école des officiers de gendarmerie à Melun, ce fils de militaire franchit les échelons avec enthousiasme.
« Enfant, j’ai accompagné mon père dans ses déplacements en Outre-mer », précise-t-il.
Durant cette période, il a connu la vie en caserne et a pu mesurer l’investissement et l’action des gendarmes. Agir au plus près de la population était déjà la priorité. Rien n’a changé.
Proche des citoyens au quotidien
« Aujourd’hui on parle de gendarmes de proximité au service des citoyens. On se doit d’être proche d’eux au quotidien ». Le commandant cite plusieurs exemples. « Pas plus tard que ce matin, j’ai envoyé une patrouille pédestre sur le marché de Candé pour établir des échanges et des contacts directs ».
Ne pas faire justice soi-même
Sur le territoire segréen, deux volets sont prioritaires : les violences familiales et la lutte contre les stupéfiants. « On y apporte une attention toute particulière ».
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Et depuis cet été, sur tout le territoire national, les gendarmes sont confrontés à des agressions de chevaux. « A Segré, indique le lieutenant, on accompagne les éleveurs qui sont inquiets. On a des gendarmes formés à la prévention. On les met au service des éleveurs ».
La priorité : « composer le 17 et ne pas faire justice soi-même ».
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