Tia est en 6e au collège l'Oriette à Cossé-le-Vivien (Mayenne). Avec l'ouverture de la classe orchestre, en cette rentrée de septembre 2020, elle a voulu apprendre le piano.
J’ai toujours voulu apprendre la guitare électrique, en voyant ma grande cousine en faire, mais cela me semblait compliqué.
Cela lui donne finalement la possibilité de faire ses gammes. Dans la liste d’instruments proposés, Tia a choisi le piano, plus la batterie et le vibraphone.
Au bout de trois séances de pratique et pupitre, avec des professeurs de l’établissement d’enseignements artistiques, Éric Onillon (piano, batterie, guitare), Johann Lefèvre (trompettiste), Franck Wlekly (saxophone), Quentin Lebailly (trombone), et Didier Bruneau, professeur de musique au collège, Tia a déjà progressé.
J’aime bien l’esprit du groupe, on apprend en s’amusant. J’ai déjà trois rythmiques à mon actif.
Une fenêtre sur la culture
Tia continuera-t-elle la musique au long cours, la collégienne se donne du temps :
Avec la classe orchestre, je suis partie pour trois ans. Ensuite, je verrai si je m’inscris à l’école de musique. Cela me paraît un peu cher…
Des classes orchestres, il s’en est multiplié pas mal, ces dernières années, dans le département.
Dans le Sud-Mayenne, on en compte une au collège Jean-Rostand et au lycée Victor-Hugo, à Château-Gontier (Mayenne), une à Renazé montée il y a six ans par Didier Bruneau, l’actuel professeur de musique à l’Oriette à Cossé-le-Vivien (Mayenne) :
Au-delà de savoir jouer d’un instrument, l’objectif est d’acquérir des compétences de persévérance dans le travail. Cela apporte une valorisation de soi-même.
Jean-Yves Rousseau, principal de l'Oriette :
C’est une fenêtre sur la culture, c’est génial. Cela restera à mes yeux l’un des plus beaux projets montés au collège.
Un big band jazz plutôt féminin
Sur proposition de l’établissement d’enseignements artistiques (EEA) et de la communauté de communes du Pays de Craon, 20 élèves de 6e ne sachant pas jouer d’un instrument, pratiquent justement deux heures par semaine.
Jean-Yves Rousseau :
Cela se passe à l’EEA, car en raison de la Covid, le protocole ne permettait pas de le faire dans l’établissement scolaire.
Les élèves portent le masque, sauf pour les instruments à vent, et doivent respecter la distanciation physique.
Ce projet de classe orchestre a été validé en juillet dernier par l’association orchestre à l’école et le conseil départemental, qui financent chacun à 50 % le parc instrumental (saxophone, trompette, trombone, guitare, piano, vibraphone, batterie, basse), et l’Education nationale.
La classe orchestre de l’Oriette prend la forme d’un big band de jazz plutôt féminin.
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